Le premier ministre du Groenland répond sèchement aux menaces de Donald Trump
Il ne peut pas être plus clair...
Le Groenland a répliqué au message préoccupant de Donald Trump lors de son discours au Congrès.
Donald Trump a répété son désir de mettre la main sur le Groenland « d'une manière ou d'une autre », tout en déclarant son admiration pour sa population qu'il juge comme étant « incroyable ».
C'est lors du Congrès qui a eu lieu mardi que le président Donald Trump a notamment fait mention de ses projets concernant le Groenland en annonçant: « Si vous le souhaitez, nous vous souhaitons la bienvenue aux États-Unis d’Amérique. Nous avons besoin du Groenland pour notre sécurité nationale et même pour notre sécurité internationale. Nous travaillons avec toutes les parties prenantes pour essayer d’y parvenir. Mais nous en avons vraiment besoin pour la sécurité mondiale. »
Le président a alors rendu hommage à la population du Groenland, avant d'ajouter:
« Et je pense que nous allons y parvenir – d'une manière ou d'une autre, nous allons y parvenir. Nous vous protégerons. Nous vous rendrons riches. Et ensemble, nous porterons le Groenland vers des sommets que vous n'auriez jamais cru possibles auparavant. C'est une très petite population, mais un très, très grand territoire et très, très important pour la sécurité militaire. »
Le premier ministre du Groenland, Mute Egede, n'a pas tardé à réagir aux propos de Donald Trump en déclarant: « Nous ne voulons pas être Américains. Le Groenland est à nous. »
Mute Egede a ensuite ajouté: « Nous ne voulons pas être Américains, ni Danois, nous sommes des Groenlandais. Les Américains et leurs dirigeants doivent comprendre cela. Nous ne sommes pas à vendre et nous ne pouvons pas être pris comme ça. Notre avenir, c'est nous qui le décidons au Groenland. »
Rappelons qu'en janvier dernier, un échange « enflammé » avait eu lieu entre le président américain et le premier ministre danois.
Le président Donald Trump avait alors commenté la situation en affirmant: « Je pense que nous allons l'avoir. Je pense que les gens veulent être avec nous. Je ne sais pas vraiment ce que le Danemark peut revendiquer à ce sujet, mais ce serait un acte très hostile s'il ne permettait pas que cela se produise, car c'est pour la protection du monde libre. Je pense que nous allons l'obtenir, car cela a à voir avec la liberté du monde. Cela n’a rien à voir avec les États-Unis, si ce n’est que nous sommes ceux qui peuvent offrir la liberté. Ils ne le peuvent pas. »
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