Le prix de la bière va bientôt augmenter et voici à quoi vous attendre comme prix

Comme chaque année le 1er avril, le prix de la bière va augmenter et ce n'est pas un poisson d'avril! Le Soleil nous explique à quoi nous attendre en 2024.

Le quotidien s'est entretenu à ce sujet avec Joyce Tremblay, porte-parole à la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ).

« Habituellement, l’augmentation du prix minimum de la bière suit l’Indice du prix à la consommation [IPC] », explique-t-elle avant d'annoncer que « le prix minimum de la bière sera indexé de 3,9 % le 1er avril prochain ».

Il va donc falloir vous attendre à payer plus cher pour de la bière. Rien de nouveau sous le soleil… En effet, au cours des deux dernières années, le prix minimum de la bière a quasiment augmenté de 11 %. 

 « Aux prises avec une inflation explosive, le prix minimum a augmenté de 6,8 % en 2023. Avec la hausse de 3,9 % prévue cette année, cela donne une hausse de 10,7 % sur deux ans », a souligné Guy Leroux, l’éditeur de DepQuébec, le portail web des dépanneurs.

« L’an passé, c’était le record absolu. Ça fait donc deux années de suite où on a les hausses les plus fortes de l’histoire du prix minimum », a-t-il ajouté.

Toutefois, à quel point cela va se ressentir chez les consommateurs ? Guy Leroux croit que l'effet ne sera pas si flagrant que ça sur les portefeuilles des gens qui achètent des petits formats.

« Les acheteurs de petits formats — 12, 15 ou même 24 [contenants] — ne devraient pas trop sentir l’impact sur leur portefeuille, car les prix du marché sont généralement plus élevés que le prix minimum, même en 2024… Mais l’écart rétrécit », explique-t-il.

Par contre, pour les acheteurs de gros formats, c'est une autre histoire.

« La populaire caisse de 48 canettes de Bud Light ou de Coors Light est régulièrement offerte en vente à 60 $ [taxes et consignes payées] chez Maxi ou Super C… Or, à partir du 1er avril, ce ne sera plus possible : le prix minimum pour ce format passera à 61,11 $... Ce n’est pas une hausse énorme, mais elle est visible quand même », précise Guy Leroux.

Vous pouvez lire l'article complet de Paul-Robert Raymond dans Le Soleil en cliquant ici.