Le quart des concessionnaires du Québec auraient facturé des frais illégaux
De plus en plus de concessionnaires visés par une action collective.
Mon Fric
Après que plusieurs concessionnaires eurent déjà été visés par une action collective pour avoir facturé des frais illégaux, une quatrième action devant les tribunaux vient d'être déposée, rapporte le site Driving.ca.
Les milliers de Québécois victimes de cette pratique illégale pourraient toucher jusqu'à 1000 $ en dommages punitifs.
En moins d'un an, une quatrième demande en ce sens a été déposée par le cabinet d'avocats Lambert, visant 62 concessionnaires et vendeurs de véhicules d’occasion au Québec.
Si les trois premières demandes d’actions collectives visaient surtout des commerçants d'auto qui n'auraient pas respecté la Loi sur la protection du consommateur, celle déposée récemment vise plus de la moitié des divisions canadiennes de grandes entreprises automobiles.
Le site Driving.ca recense 19 marques visées : Audi / Porsche / Volkswagen; BMW / Mini; Stellantis, anciennement FCA (Chrysler / Dodge / Fiat / Jeep / RAM); Ford / Lincoln; Hyundai; Jaguar / Land Rover; Kia; Mazda; Mercedes-Benz; Volvo (et Harley-Davidson.
Au total, les quatre demandes visent 33 marchants de véhicules d'occasion et 189 concessionnaires. Cela représente presque le quart de tous les vendeurs de véhicules neufs au Québec.
Si la Cour supérieure autorise ces requêtes, les actions collectives seront parmi les plus grandes jamais intentées au Québec : un recours de 500 millions $ pour « les montants illégalement perçus à des centaines de milliers de consommateurs », et des dommages punitifs évalués à 1 000 $ par client lésés, selon l'évaluation de Me Jimmy Ernst Jr. Lambert, en entrevue avec Driving.ca.
Ces actions cibleraient ainsi environ 3,77 millions de véhicules neufs et usagés.