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Le SPVM interdit de faire laver les autopatrouilles en raison de compressions budgétaires.
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Le SPVM interdit de faire laver les autopatrouilles en raison de compressions budgétaires.

Les policiers de la Ville de Montréal ne peuvent plus nettoyer les autopatrouilles

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Les policiers de la Ville de Montréal ne peuvent plus nettoyer les autopatrouilles en raison de compressions budgétaires.

C'est le Journal de Montréal qui a révélé avoir mis la main sur des notes internes qui avisent les agents que tout achat est strictement interdit d’ici 2024.

La note en question invite tous les agents à «ménager» le plus possible le matériel comme les feuilles de papier, l’encre de l’imprimante, les crayons et même les gants de protection.»

Un policier, qui n'est pas autorisé à parler aux médias, a expliqué sous le couvert de l'anonymat: «Des gants de nitrile, c’est essentiel pour préserver une scène de crime. Là, il va falloir courir dans les autres postes pour s’assurer d’en avoir pour tout le monde. Et quand on perd notre temps à faire des niaiseries de même, on n’est pas en train de patrouiller.»

Le lavage des autopatrouilles devra donc aussi attendre jusqu'au début de l'an prochain, à l'exception des véhicules qui nécessitent une désinfection.

Le policier a poursuivi: «C’est tellement ridicule qu’on s’est mis à faire des jokes avec ça, lance un patrouilleur sous couvert d'anonymat. Est-ce qu’il va falloir commencer à amener notre papier de toilette?»

C'est au début du mois que la Ville de Montréal a annoncé qu'elle devait procéder à d'importantes compressions budgétaires en raison de baisses de revenus considérables durant l’année.

Rappelons que la Ville de Montréal doit notamment composer avec une perte de 40 millions $ en taxe de bienvenue en raison du marché immobilier difficile.

La pénurie des policiers a aussi obligé le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à faire face à une hausse importante des heures supplémentaires.

Un autre agent, qui s'est aussi exprimé anonymement, a précisé: «Fut une époque où c’était quasiment des légendes urbaines, les policiers qui avaient déjà fait du temps double, c’est-à-dire rentrer pendant une journée de congé. Je me souviens que c’était à peu près juste les gens qui avaient travaillé lors de l’émeute au Centre Bell ou pendant les manifestations étudiantes qui avaient connu ça. Maintenant, c’est rendu la norme.»

Signalons enfin que lors du plus récent Grand Prix, une augmentation de 57 % des heures supplémentaires a été constatée chez les policiers par rapport à l'an dernier.

Par ailleurs, le SPVM a grandement fait parlé de lui dernièrement en raison de cette vidéo promotionnelle qui a généré bien des réactions: