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Les Québécois qui s'attendent à une importante augmentation de salaire cette année pourraient être déçus
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Les Québécois qui s'attendent à une importante augmentation de salaire cette année pourraient être déçus

Préparez-vous mentalement pour éviter une grosse déception...

Maxime Albors

Les Québécois qui s'attendent à une importante augmentation de salaire cette année pourraient être déçus, a laissé entendre l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés dans un communiqué publié ce mercredi 20 mars.

« Les travailleuses et travailleurs du Québec devraient commencer à se préparer à des augmentations qui pourraient être de moindre ampleur que celles reçues au cours des dernières années », indique Manon Poirier, CRHA, directrice générale de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés.

Dans ce communiqué, on apprend que « la mise à jour de l'enquête sur les Prévisions salariales 2024 publiée aujourd'hui par l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés prévoit pour 2024 une augmentation moyenne de 3,7 % tous les emplois confondus au Québec, soit une prévision identique à celle faite six mois plus tôt. Cette situation tranche avec les prévisions des dernières années, alors que les mises à jour révélaient une accélération des hausses salariales prévues par les employeurs ».

« La situation semble se stabiliser. La hausse prévue pour 2024 demeure toutefois très élevée comparativement aux normales historiques. Même les secteurs d'activité qui sont au bas du classement prévoient offrir cette année des augmentations qui devraient permettre de préserver le pouvoir d'achat de leurs travailleuses et travailleurs », analyse Manon Poirier.

Les Québécois qui s'attendent à une importante augmentation de salaire cette année pourraient être déçus
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L'Ordre des conseillers en ressources humaines indique qu'il y a une variabilité entre les secteurs d'activité.

« En comparaison avec l'an dernier, la variabilité des prévisions entre les secteurs d'activité a grandement diminué, avec un écart de seulement 0,7 % entre minimum et maximum. Selon la mise à jour, arrivent nettement en tête (+4,1 %) le secteur primaire et des ressources (agriculture, foresterie, pêche, énergie, mines, pétrole et gaz), ainsi que le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques », peut-on lire dans le communiqué.

« Par ailleurs, le secteur des technologies de l'information et des communications - qui connaissait l'an dernier un bond de 5,2 % - se trouve cette année en compagnie des secteurs où les hausses prévues sont les moins importantes, soient ceux du commerce (gros et détail), du transport et de l'entreposage. L'augmentation prévue dans ces secteurs est de 3,4 %, leur permettant néanmoins de suivre eux aussi le rythme actuel de l'inflation », peut-on également lire.