Les Québécois vont devoir encore patienter avant voir la fin de l'explosion des prix des aliments
Un expert estime que l'inflation alimentaire au Québec est loin d'être terminée...
Dans une chronique à l'émission de Louis Lacroix, diffusée au 98,5 FM, François Gagnon explique que les Québécois vont devoir encore patienter avant la fin de l'inflation alimentaire. Selon lui, elle est loin d'être terminée.
« De plus en plus, cette inflation-là augmente pour différentes raisons », explique le chroniqueur.
« On revient presque avec les mêmes problèmes que pendant la pandémie », souligne-t-il.
François Gagnon évoque notamment le transport mondial comme l'un des facteurs justifiant cette hausse.
« Les conteneurs coûtent une fortune », souligne-t-il.
Rappelons que le 25 juin dernier, Statistique Canada a annoncé une hausse du taux d'inflation et cela a pris beaucoup de monde par surprise.
« L'Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,9 % d'une année à l'autre en mai, en hausse par rapport à la progression de 2,7 % enregistrée en avril », peut-on lire dans un communiqué.
« Les prix des aliments achetés en magasin ont augmenté de 1,5 % d'une année à l'autre en mai après avoir crû de 1,4 % en avril. Bien que légère, cette accélération de la croissance est la première observée depuis juin 2023. Les prix dans les épiceries sont demeurés élevés et ont progressé de 22,5 % par rapport à mai 2020 », a souligné Statistique Canada.
« D'un mois à l'autre, les prix dans les épiceries ont augmenté de 1,1 % en mai 2024. Même s'il s'agit d'une hausse mensuelle désaisonnalisée typique, c'est la plus importante depuis janvier 2023. La croissance mensuelle affichée en mai 2024 a été surtout attribuable à l'augmentation d'un mois à l'autre des prix des légumes frais (+3,5 %), de la viande (+1,3 %), des fruits frais (+2,2 %) et des boissons non alcoolisées (+2,4 %). La progression mensuelle des prix de la viande a été en grande partie attribuable à la hausse des prix du bœuf frais ou surgelé, dans le contexte de la demande élevée et de l'offre limitée », précise Statistique Canada.