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Les restaurateurs en ont assez des clients qui ne se présentent pas aux réservations
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Les restaurateurs en ont assez des clients qui ne se présentent pas aux réservations

Un fléau de plus en plus populaire.

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Un sondage mené par l'Association Restauration Québec (ARQ) confirme que le phénomène des no show, où des clients n'honorent pas une réservation sans donner de préavis, est en progression, rapporte TVA Nouvelles.

D'ailleurs, le fléau ne serait pas limité à la métropole, mais ferait aussi des victimes en région comme à Québec, Gatineau, Sherbrooke et Trois-Rivières. 

Ce sont 65,6 % des sondés qui observent une hausse des annulations sans préavis. Seulement 18,5 % constatent la situation inverse. 

Le tiers, 32,9 % des restaurateurs disent fréquemment subir ce phénomène, et 44,5 % à l'occasion. 

« Tous les soirs, j’ai une table de deux, une table de quatre… des fois, ça peut monter jusqu’à une douzaine de no show dans une soirée », explique le directeur du restaurant St-Amour, Pierre Lemay, en entrevue avec TVA Nouvelles. 

Sans mettre fin au système de réservations, plusieurs établissements souhaitent pouvoir imposer des pénalités financières aux clients qui annulent sans préavis. 

« Nous effectivement ce qu’on propose, c’est de mettre une pénalité modeste aux clients qui ne se présentent pas. Juste pour changer les comportements, afin que cette pratique des no show, on arrête d’en parler », espère le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales chez Association Restauration Québec, Martin Vézina, en entrevue avec TVA Nouvelles. 

Actuellement, la loi ne permet pas une telle pratique.

« Je comprends très bien la position des restaurateurs, cependant, en ce moment, les lois sont quand même claires. La loi sur la protection du consommateur ne permet pas de fixer à l’avance un montant pour, soit une pénalité, ou pour fixer à l’avance un dommage dans le cas où un consommateur ne respecte pas son obligation », résume l’avocate chez Option consommateurs, Me Sylvie de Bellefeuille, en entrevue avec TVA Nouvelles.

Toutefois, certains établissements enfreignent les règles et avertissent les clients qu'ils se réservent le droit de facturer des frais. 

« C’est vraiment juste une menace, puis ça fonctionne très bien... avant on avait des no show. On en avait peut-être trois ou quatre par soir, maintenant on en a un aux trois mois environ, donc ça fait vraiment une différence majeure », souligne Samuel Pouliot, copropriétaire du restaurant Kundah Hôtel, en entrevue avec TVA Nouvelles.

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Source: QUB