Les travailleurs aînés seraient plus performants que les plus jeunes

Plus de 67 % des sondés s'intéressent à la candidature des baby-boomers, qui seraient considérés comme fidèles, matures, sages, rigoureux, fiables et sérieux, en plus de posséder de l'expérience. 

Un frein à leur embauche est toutefois le salaire élevé qu'ils pourraient demander en raison de leur expérience, et leur engagement à court terme étant donné leur âge avancé. Les employeurs sont également frileux devant les risques de santé. 

« Il y a un potentiel de croissance pour le Québec à ce niveau-là. Si on avait le même taux d'activité que celui de l'Ontario pour les travailleurs de 60 à 69 ans, c'est un bassin de 86 000 travailleurs potentiels qui pourraient être disponibles dans les entreprises demain matin, si on avait en place les bons outils, les bonnes méthodes ou les bonnes informations », a fait savoir Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ, dans une entrevue à Noovo Info. 

Selon la ministre de l'Emploi, Kateri Champagne Jourdain, le gouvernement doit jouer un rôle dans leur embauche. « L'embauche des personnes âgées de 60 ans et plus est même une priorité », dit-elle en entrevue à Noovo Info. 

« On se pose certaines questions, par exemple: qu'est-ce qu'on fait pour aider à rejoindre les clientèles éloignées, quels sont les leviers qu'on met en place pour favoriser l'adaptation des milieux de travail, qu'est-ce qui peut se faire au niveau des ressources humaines pour faciliter ce retour à l'ouvrage. On a déjà des services, mais on veut être encore plus présents pour nos entreprises, offrir un soutien optimal pour ceux-ci », poursuit-elle.