Luc Poirier dit être prêt à racheter le terrain vendu à Northvolt pour une importante somme.
Il est prêt à mettre plus que 240 millions.
Luc Poirier, qui a vendu le terrain destiné à l'entreprise suédoise Northvolt, affirme être prêt à le racheter s'il redevient disponible.
C'est lors d'une entrevue avec le Journal que l'homme d'affaires Luc Poirier a rappelé l'attrait de ce terrain d'une superficie de 318 terrains de football. Situé à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville, en bordure de la rivière Richelieu, le terrain vaut au moins 240 M$ selon Luc Poirier.
L'investisseur a expliqué au Journal: «Ça ne sera pas plus bas c’est sûr. Ça sera soit le même prix ou plus haut. Ça vaut plus que ça. N’importe quel évaluateur vous dira qu’un terrain à 12$ le pied carré, ça n’existe pas. [...] S’ils règlent les problématiques, comme celle de la 116, que ce soit moi ou n’importe qui, tous les développeurs seront intéressés d’acheter ça.»
Bien que la ministre de l’Économie, Christine Fréchette, assure que la construction de l’usine de batteries se poursuit, les difficultés financières de Northvolt demeurent très préoccupantes.
Luc Poirier, qui avait acheté le terrain avec des partenaires en 2015 pour une valeur de 20 M$, affirme que Québec n'aura pas de difficulté à le revendre si Northvolt fait faillite: «N’ayez pas peur, les Québécois. S’ils veulent revendre le terrain, il va y avoir des gens intéressés, que ce soit moi ou d’autres. Le gouvernement ne perdra jamais le 240 M$.»
L'homme d'affaires est d'ailleurs très critique à l'égard du gouvernement Legault. Lors de son passage au micro d'Isabelle Maréchal, Luc Poirier a affirmé: «Ce sont de mauvais négociateurs. J’espérais qu’avec la CAQ ça soit mieux parce que ce sont des gens d’affaires, mais c’est horrible.»
Selon Luc Poirier, le gouvernement Legault aurait dû faire confiance à des entreprises québécoises déjà établies au lieu d'investir dans Lion, une jeune entreprise.
Enfin, l'homme d'affaires dit croire que le gouvernement Legault aurait dû s'associer avec Bombardier, plutôt qu'avec Taiga.
Voyez ici l'entretient qu'il a eu avec Isabelle Maréchal de QUB Radio: