Mark Carney fait une déclaration importante concernant les tarifs douaniers
Ce n'est pas forcément très rassurant...
Le premier ministre Mark Carney a admis qu'il y a « une limite » à ce que le Canada peut faire en matière de riposte aux tarifs douaniers imposés par l'administration Trump, rapporte La Presse.
C'est à la suite de son voyage qui l'a mené à Paris et à Londres que le premier ministre Mark Carney s'est exprimé au sujet des outils à la disposition du Canada afin de riposter aux tarifs douaniers imposés par les États-Unis.
Le premier ministre a expliqué: « Il y a une limite à ce que nous pouvons faire étant donné la taille de notre économie comparativement à celle des États-Unis. »
Il s'agit de la première fois que M. Carney fait mention de limites, puisque tout au long de la course au leadership du Parti libéral, il avait soutenu être favorable à une riposte tarifaire « d’un dollar pour un dollar » sur les produits américains.
Selon ce qu'a indiqué le président Donald Trump, des droits de douane de 25 % devraient être imposés dès le début d'avril sur tous les produits canadiens.
Le Canada a déjà répondu en imposant des droits de douane de 25 % sur des produits en acier d’une valeur de 12,6 milliards et des produits en aluminium d’une valeur de 3 milliards de dollars.
Au cours des premiers jours en tant que premier ministre du Canada, Mark Carney s'est rendu en Europe afin d'y rencontrer le président français, Emmanuel Macron, qui s’est porté à la défense de la souveraineté canadienne.
M. Carney a ensuite rendu visite au premier ministre britannique, Keir Starmer. Ce dernier a assuré son soutien au Canada en déclarant: « La relation entre nos deux pays a toujours été forte. Deux alliés souverains qui ont tant en commun : une histoire et des valeurs communes. Un roi commun. Et tout le travail que nous accomplissons ensemble au sein du Commonwealth. »
Cette visite en Europe a toutefois été critiquée par les partis de l'opposition qui ont accusé le nouveau premier ministre d’utiliser les fonds publics pour se payer une tournée préélectorale.
Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a notamment déclaré sur X: « On peut être bon joueur sans être complaisant : le premier ministre Carney n’est élu par personne. Il utilise ses nouvelles ressources de premier ministre pour aller faire des photos de campagne avec des leaders en Europe, sans réels sujets politiques, à nos frais. »
Enfin, M. Carney a répliqué aux critiques en affirmant que ses adversaires politiques « inventent des choses tous les jours ».
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