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Mauvaise nouvelle pour les amateurs de fraises du Québec
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Mauvaise nouvelle pour les amateurs de fraises du Québec

La saison ne sera pas facile.

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Alors que les fraises du Québec viennent à peine d'arriver dans les épiceries et les marchés, les producteurs québécois n'ont pas la vie facile et doivent pallier la hausse du salaire minimum, tout en faisant face à la « concurrence déloyale » de certains autres pays qui exportent leurs fraises dans la province, rapporte Radio-Canada

Cette année, les fraises du Québec coûtent plus cher, avec parfois une barquette à 7 $ dans un contenant réduit. Rappelons que le panier d'un litre a maintenant un format de 750 ml. Une décision faite par l'Association des producteurs de fraises et framboises du Québec pour limiter les hausses de prix pour le client. 

« La principale raison de ce nouveau casseau est d’offrir un produit moins cher sur les tablettes », fait savoir à Radio-Canada Jean-Julien Plante, propriétaire de la Ferme Jean-Pierre Plante Oh Bio à l’île d’Orléans. 

 Le salaire minimum « vient d'augmenter de 7 % cette année, sur quatre ans, ça va augmenter d'environ 25 % », résume le vice-président de l'Association des producteurs de fraises et framboises du Québec, Guy Pouliot, également en entrevue avec la chaîne publique. 

Les producteurs doivent également composer avec la « concurrence déloyale » des exportateurs des États-Unis et du Mexique. « C’est facile de contrôler les producteurs du Québec pour qu’ils respectent les exigences de notre société, et je suis bien d’accord avec ça. Là où on n’est pas conséquent, c’est qu’aux douanes on laisse rentrer tous les produits de l’étranger sans vérifier si ça respecte nos normes sociétales ou environnementales », ajoute M. Pouliot. Selon lui, les fraises venues de ces pays créent un « déséquilibre » dans l'industrie de la province. 

Les producteurs d'ici souhaitent que les clients privilégient tout de même les fraises d'ici. 

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Source: Radio-Canada