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Mauvaise nouvelle pour les parents qui ont un enfant à la garderie
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Mauvaise nouvelle pour les parents qui ont un enfant à la garderie

Ça risque de compliquer bien des choses!

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L'Association des garderies non subventionnées en installation (AGNSI) a mis en garde le gouvernement du Québec comme quoi la situation actuelle, si elle ne change pas, risque d'entraîner des fermetures et des bris de services dans les garderies subventionnées et non subventionnées.

« La situation actuelle, marquée par un nombre croissant de départs d'éducatrices qualifiées et non formé est alarmante et met en péril la qualité de l'éducation et de la garde des enfants au sein de nos services de la petite enfance. Les raisons de ces départs sont multiples, mais elles sont toutes en partie liées aux politiques gouvernementales en place », écrit l'organisation dans un communiqué. 

Afin de corriger la situation, elle dénonce plusieurs choses au gouvernement. Ainsi, l'AGNSI souligne des « conditions de travail insoutenables », avec des salaires insuffisants, un manque de ressources et une trop grande charge de travail. Une telle situation nuirait au bien-être des enfants, et des éducateurs.

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L'organisation dénonce aussi un manque de main-d'oeuvre, spécialement chez les garderies non subventionnées, de même qu'un manque de souplesse et une lenteur dans le traitement des dossiers de la main-d'oeuvre étrangère.

L'AGNSI souligne que de nombreuses éducatrices souffrent d'épuisement lié au stress et que cela se faire ressentir sur les enfants. « Ils méritent un environnement stable et des interactions significatives pour s'épanouir, ce qui est compromis par le roulement élevé du personnel », croit David Haddaoui, président de l'AGNSI. 

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L'AGNSI demande donc à la  ministre de la Famille une hausse substantielle du salaire des éducatrice, de même qu'un forte augmentation des crédits d'impôt pour les familles dont les enfants fréquentent une garderie non subventionnée. Ils réclament aussi plus de soutien dans le perfectionnement professionnel des éducatrices et la reconnaissance de la profession comme étant essentielle. 

« Nous croyons fermement qu'une éducation de qualité pour nos enfants commence par le bien-être de ceux qui les guident au quotidien », ajoute M. Haddaoui.

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