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Mauvaise nouvelle pour les Québécois amateurs de guédille aux crevettes
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Mauvaise nouvelle pour les Québécois amateurs de guédille aux crevettes

Ça va coûter plus cher !

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Plusieurs poissonniers craignent une augmentation des prix de la crevette nordique, dont le tarif sera fixé à partir de la semaine prochaine, dans le cadre de négociations entre l'industrie et les pêcheurs, rapporte La Presse

Ainsi, ceux et celles qui adorent manger des guédilles aux crevettes en été risquent de devoir délier les cordons de leur bourse. De petits quotas pourraient être établis, faisant ainsi grimper le prix de votre crustacé favori. 

Des poissonniers estiment qu'il y aura une hausse, mais se croisent les doigts pour qu'elle ne soit pas trop importante. Rappelons que, contrairement au crabe et au homard, la crevette est d'ordinaire vendu à un prix plus abordable. 

Mais ce sont les clients qui vont avoir le fin mot de l'histoire, estime le directeur général de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, Jean-Paul Gagné. Il croit toutefois que la crevette nordique risque d'être vendue plus cher cette année, même si cette hausse ne doit pas être trop forte, afin de ne pas entraîner les clients vers des crevettes originaires d'ailleurs. 

Des restrictions de pêche cette année risquent de rendre les négociations plus difficiles pour le prix de la crevette. D'ailleurs, l'usine de transformation Les Fruits de mer de l’Est, de Matane, a annoncé fermer ses portes. 

De l'autre côté, les pêcheurs ont prévenus qu'ils ne prendront pas tous la mer si les prix pour la crevette ne sont pas plus hauts que ceux de 2023, car ils ne veulent pas être déficitaires.

Rappelons que c'est principalement à Sept-Îles, à Anticosti et dans l'estuaire du Saint-Laurent que la crevette nordique est généralement pêchée. Des régions où les restrictions vont toutes s'appliquer. 

« On n’a plus le choix de la garder. Et j’espère qu’on va la garder au complet. Le marché québécois peut absorber le volume de crevettes que nous avons, actuellement », estime M. Gagné, en entrevue avec La Presse.

Mais certaines usines québécoise pourraient se tourner vers des crevettes du Groenland, de la Norvège et de l'Alaska.

Voici plus de détails de TVA: 

Source: La Presse