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Mauvaise nouvelle pour les Québécois qui doivent acheter du bois prochainement
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Mauvaise nouvelle pour les Québécois qui doivent acheter du bois prochainement

Ça risque de faire mal au portefeuille

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Préparez-vous à payer plus cher pour votre bois de construction, votre carton d'emballage et votre papier, rapporte le Journal de Montréal

Les feux de forêt au nord de la province paralysent un millier d'entrepreneurs forestiers, qui sont donc incapables de récolter les arbres pour les usines. 

« Si les opérateurs ne vont pas en forêt, il n’y a pas de bois qui est transporté, et donc pas de bois au sciage, et pas de blanches, ni de coproduits », explique le PDG du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), Jean-François Samray, au Journal de Montréal. 

« Ça brûle au Québec, ça brûle dans l’Ouest, ça brûle aussi en Ontario, donc il [le bois] sera moins au rendez-vous, alors à demande égale, le prix monte », prévient-il. 

Il n'est pas le seul à en subir les effets. C'est également le cas du PDG du fabricant de panneaux de mélamine Uniboard, James Hogg.

« Les activités de notre usine de l’Abitibi commencent à réduire leur cadence. On craint une pénurie de fibre d’ici quelques semaines si ça se poursuit », dit-il au quotidien montréalais.

« C’est sûr qu’il y a une pression à la hausse. Ces industries-là sont tellement liées », renchérit le président du Syndicat des producteurs forestiers du sud du Québec, André Roy, également questionné par le Journal de Montréal. 

Cela pourrait même causer un rebond des prix des maisons neuves et ce, malgré un ralentissement des activités.

« Ces prochains mois, on devrait voir le prix des maisons augmenter en raison des prix du bois puisqu’une unifamiliale en demande beaucoup », prévoit Paul Cardinal, directeur du Service économique de l'APCHQ, au Journal de Montréal. 

« On a 1000 travailleurs à l’arrêt. Ça fait mal. Certains ne survivront pas », craint l’Association québécoise des entrepreneurs forestiers (AQEF). Certains entrepreneurs ne seront donc pas en mesure de rembourser le prêt de leur machine. 

« On perd 100 000$ par semaine. J’ai 13 employés sur l’assurance-emploi », dit au quotidien montréalais Donald Fortin, propriétaire de Forestier AD Fortin, à Saint-Edmond-les-Plaines, au Lac-Saint-Jean.

« J’en connais qui sont partis de zéro et qui pourraient maintenant tout perdre. Ils viennent de s’acheter des équipements neufs en plus », ajoute-t-il.

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