Mauvaise nouvelle pour les Québécois qui prendront prochainement un vol avec Air Transat

L'entente de principe qui avait été trouvée entre les représentants des membres du Syndicat des agents de bord d'Air Transat et les employés de la compagnie aérienne a été rejetée.

Les membres du syndicat des agents de bord d'Air Transat ont rejeté à 98,1 % l’entente de principe qui avait été trouvée entre leurs représentants et leur employeur le 14 décembre dernier.

Les 2100 membres liés au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) auraient refusé l'entente de principe en raison de «L’insuffisance des augmentations salariales, en lien avec le coût de la vie et la stagnation de la rémunération».

Dominic Levasseur, le président de la composante Air Transat du SCFP, a expliqué dans un communiqué: «Les agents de bord d’Air Transat nous ont dit clairement que cette entente ne serait pas parvenue à réduire la souffrance et l’insécurité financière qu’ils et elles vivent quotidiennement.»

Parmi les autres enjeux majeurs de cette négociation, la question du travail non rémunéré lors de l’embarquement et de l’attente à l’aéroport n'a toujours pas été réglée.

Comme l'ont précisé Air Transat et le syndicat, les négociations doivent reprendre dès mercredi.

L'organisation qui représente les travailleurs a déclaré que «Vu l’insatisfaction particulièrement élevée des membres, il sera toujours possible que le syndicat dépose un avis de grève».

Dans l'éventualité où de telles mesures étaient déclenchées, cela signifierait que tous les vols de la compagnie seraient annulés.

C'est le 27 novembre dernier que les agents de bord basés aux aéroports de Montréal (YUL) et de Toronto (YYZ) se sont dotés d’un mandat de grève à 99,8%. Il s'agit d'ailleurs du plus haut résultat de l’histoire de la composante Air Transat du SCFP.

Enfin, rappelons que la convention collective des agents de bord est arrivée à échéance depuis plus d’un an.