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Mauvaise nouvelle pour les Québécois qui veulent prendre l'avion pour leurs vacances d'été
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Mauvaise nouvelle pour les Québécois qui veulent prendre l'avion pour leurs vacances d'été

Ça va décevoir beaucoup de monde...

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Alors que les beaux jours sont presque à nos portes, les prix des billets d'avion ont fortement augmenté et malheureusement, ils ne sont pas près de diminuer, rapporte Radio-Canada. Une bien mauvaise nouvelle pour les Québécois qui planifient leurs vacances d'été.

Radio-Canada souligne que les prix des billets d'avion ont pratiquement doublé pour certaines destinations comme l'Europe. 

La société d'État prend l'exemple d'un vol Montréal-Porto qui coûte désormais environ 1200 $ alors qu'au mois d'octobre dernier, il fallait « seulement » débourser environ 770 $. Un écart important en l'espace de quelques mois.

Radio-Canada s'est entretenue avec Michel Archambault, professeur émérite de tourisme et fondateur de la Chaire de tourisme Transat de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), pour expliquer cette forte augmentation des prix des billets d'avion.

« Comme dans tout secteur d'activité économique, l'inflation a joué (...) dans le secteur du tourisme », indique-t-il.

Mauvaise nouvelle pour les Québécois qui veulent prendre l'avion pour leurs vacances d'été
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Toutefois, ces prix en forte hausse ne semblent pas décourager les Québécois, selon Jacques Nantel, professeur émérite à HEC Montréal, avec qui s'est également entretenue Radio-Canada.

« C'est un peu comme si les consommateurs avaient été mis dans un presto pendant trois ans (...) et là, on commence à ouvrir le couvercle et on voit que ça explose », affirme-t-il.

Certaines personnes vont tout de même être obligées de revoir leurs plans en raison de leurs budgets respectifs. Malheureusement, les Québécois n'ont pas accès à des compagnies aériennes low-cost comme c'est le cas en Europe ou aux États-Unis. 

« La situation est bien différente au Canada, qui est un tout petit marché sur le plan international, ce qui favorise une concentration du marché », précise Jacques Nantel.

« Malheureusement, la réglementation n’a pas été favorable pour l'implantation d'un véritable low-cost au Canada », déplore Michel Archambault.

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Source: Radio-Canada