Logement
Crédit photo: Captures d'écran photos Facebook

Murphy Cooper se vide le cœur après les propos troublants de la ministre Duranceau

Il dit tout haut ce que beaucoup de Québécois pensent tout bas...

Émilie Plante

Émilie Plante


Dans une publication Facebook partagée hier, Murphy Cooper a manifesté son indignation face aux propos tenus par la ministre Duranceau au sujet de la crise du logement et il accuse la CAQ de « gaslighter » la population québécoise.

Hier, l'influenceur et chroniqueur Murphy Cooper s'est vidé le coeur dans un long texte, racontant être arrivé à Montréal en 2012, sans emploi et avec à peine les économies nécessaires pour payer son premier mois de loyer. Et ce loyer? Un bail à 610 $ à deux pas du métro. Un montant qui n'a plus rien à voir avec les moyennes actuelles.

« Le loyer moyen à Montréal en 2025 est de ~1930$/mois. Si on reprend mon calcul simplet de 2012, c'est 19 fois 100$ », s'indigne-t-il.

L'insensibilité de la ministre Duranceau pointée du doigt

Cooper poursuit en évoquant les tentes qui apparaissent un peu partout à Montréal et à des endroits où il n'y en avait pas auparavant. Les gens qui ne parviennent plus à se loger sont contraints de vivre dans une tente... Et ils sont de plus en plus nombreux.

Et le jeune homme a vivement réagi à la déclaration de la ministre Duranceau lors de son entrevue au Téléjournal de Radio-Canada:

Hier la Ministre Duranceau a dit que les gens qui ont du mal à se trouver un logement à l'approche du premier juillet sont sans doute aussi aux prises avec d'autres problèmes socio-économiques. Elle a aussi recommandé à ces quelque 2000 personnes d'aller chercher une aide psychociale afin d'être guidées dans leur démarche de recherche de logement, apprendre à mieux se présenter quand on va à la rencontre des proprios, etc.
Mais quel mépris dégoulinant. Une déconnexion totale de la réalité.

Pendant que le ministre cible les « problèmes socio-économiques » des locataires en détresse, c'est tout un pan de la société qui s'enlise.

Dans sa publication Facebook, Murphy Cooper évoque aussi la prise de position du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). L'organisme a expliqué que le contexte actuel touche même des travailleurs qui n’étaient pas du tout en difficulté financière, il n'y a pas si longtemps. C'est l’explosion des coûts pour se loger qui les a fait basculer dans la précarité.

Selon Cooper, un logement à 600 $ ne vaut pas soudainement 2000 $ et le problème n’est pas dans l’incapacité des gens à bien se « présenter » à un propriétaire.

J'aimerais ça que les gens qui parviennent à s'en tirer confortablement se scandalisent avec nous. Ce n'est pas parce que ton salaire te rend imperméable à cette crise que ce n'est pas moins scandaleux pour autant. On devrait tous être en tabarnack en ce moment. En colère dans les rues, idéalement.

Une vague d'indignation

La publication a visiblement touché une corde sensible. Le texte de Murphy Cooper a récolté plus de 700 commentaires et a été partagé plus de 5000 fois.

Plusieurs internautes se sont vidés le coeur et ont appelé la population à manifester, D'autres ont relaté leur propres expériences difficiles et ont exprimé leurs craintes face à cet enjeu social qui prend des proportions démesurées partout au Québec.

Capture d'écran Facebook, Murphy Cooper, crise du logement, commentaire
Capture d'écran Facebook - commentaire sous la publication de Murphy Cooper du 2 juillet 2025

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