On connaît maintenant qui était le client confidentiel de Denis Coderre
Le chat sort du sac!
Mon Fric
La fin de la campagne municipale à Montréal est enlevante, c'est le moins que l'on puisse dire, alors que les relations professionnelles de Denis Coderre au cours des quatre dernières années ont pris toute la place, depuis quelques jours.
L'ancien maire de Montréal refusait bec et ongles de dévoiler sa déclaration de revenus de même que les clients pour lesquels il a travaillé au cours des quatre dernières années, prétextant des ententes de confidentialité.
Tout a déboulé mercredi alors que La Presse révélait que Denis Coderre avait travaillé pour l'entreprise Cogir, un important promoteur immobilier. Le candidat à la mairie a alors décidé de dévoiler tous ses clients ainsi que le salaire qu'il avait déclaré à l'impôt pour l'année fiscale 2020.
Mais il demeurait un dernier client qui n'avait toujours pas été dévoilé. On apprend, mercredi soir, que Denis Coderre a conseillé l'entreprise Transcontinental dans le dossier du Publi-Sac.
On peut lire dans La Presse:
« Selon nos informations, son mandat était lié au Public-Sac, le sachet de plastique rempli de circulaires que publie l’entreprise, et dont la Ville de Montréal voulait limiter la distribution parce qu’il est trop difficile à recycler. »
« À la demande de Denis Coderre et dans l’intérêt public, TC Transcontinental lève son entente de confidentialité et confirme avoir retenu les services de Denis Coderre en conseil stratégique en ce qui touche l’économie circulaire et les investissements en recyclage de l’entreprise dans l’est de Montréal, mentionne dans un courriel le vice-président aux communications de la compagnie, François Taschereau. L’entreprise ne fera pas d’autres commentaires à ce sujet. »
Mercredi en début d'après-midi, Denis Coderre a fait une longue publication sur sa page Facebook en disant:
« Depuis le début de cette campagne, Projet Montréal tente d’entacher mon intégrité afin de distraire les électeurs des véritables enjeux sur lesquels ils vont voter : l’état lamentable des finances publiques, l’insécurité grandissante dans nos rues, la congestion qui affecte quotidiennement des milliers de personnes, et tant d’autres. »