Bernard Drainville
Crédit photo: Capture d'écran vidéo YouTube

On en sait davantage sur la mise en place de l'interdiction des cellulaires dans les écoles

Il y aura des sanctions pour les contrevenants et on sait à quoi elles vont ressembler

J. Martel

J. Martel


Le gouvernement Legault a dévoilé les détails de son projet de règlement qui devrait interdire le cellulaire dans toutes les écoles à la rentrée, en plus d'imposer le vouvoiement obligatoire afin de renforcer le civisme.

C'est mercredi que le gouvernement Legault a présenté les détails de son projet de règlement qui avait été annoncé il y a deux mois.

Le projet de règlement prévoit d’interdire l'utilisation d’un cellulaire, d’écouteurs et tout autre appareil mobile personnel «sur les terrains et dans les bâtiments de l’école».

Des exceptions ont été prévues lorsqu'un enseignant le permet pour des raisons pédagogiques, pour des raisons de santé ou encore pour des besoins particuliers d’un élève en difficulté.

Bien que le projet de règlement ne le précise pas, le cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a toutefois indiqué que l’interdiction sera en vigueur du début jusqu’à la fin des cours.

La Fédération des comités de parents du Québec a d'ailleurs réagi au projet de règlement en faisant remarquer que l'interdiction de l'utilisation du cellulaire suscite de vives inquiétudes chez les parents qui pourraient devoir communiquer avec leur enfant en fin de journée.

Le projet de règlement prévoit aussi que les écoles devront s’assurer que leur code de vie renferme certaines dispositions visant à renforcer le civisme, et ce, dès le 1er janvier 2026.

Le gouvernement Legault souhaite ainsi que les élèves soient obligés de vouvoyer les membres du personnel et d’utiliser le titre de «madame» ou «monsieur» pour s’adresser à eux.

Bernard Drainville
Crédit photo: Capture d'écran YouTube

Cet aspect du projet de règlement est cependant très mal perçu par les directions d’école, qui doivent déjà composer avec des compressions importantes. Rappelons que les établissements devront notamment réduire l’an prochain le nombre de surveillants d’élèves et d’éducateurs spécialisés.

Kathleen Legault, présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire, a précisé: «On nous demande de faire ce qu’on faisait déjà et on nous enlève les moyens pour réussir.»

Bernard Drainville
Crédit photo: Capture d'écran photo Facebook (Emilie Nadeau)

Le projet de règlement exige des établissements scolaires que des sanctions soient prévues pour les contrevenants aux règles de conduite. Le gouvernement suggère «l’avertissement, la réflexion écrite, la retenue, la suspension et l’expulsion», mais aussi, «la formulation d’excuses verbales ou écrites, la réparation ou le remplacement d’un bien endommagé [...] et l’exécution de travaux communautaires».

Sylvain Martel, porte-parole du Regroupement des comités de parents autonomes du Québec, se dit très surpris que cette approche. Soulignons enfin que le projet de règlement devrait entrer en vigueur à la mi-août.

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