Paul Larocque ne reviendra pas à la voiture à essence et il explique pourquoi

Le journaliste et animateur Paul Larocque a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de revenir aux voitures à essence.

C'est dans une chronique qui a été publiée lundi que Paul Larocque a expliqué pourquoi il n'avait pas l'intention de revenir aux voitures à essence.

L'animateur a d'abord fait savoir qu'il avait effectué le virage vers la voiture électrique il y a plus de trois ans et que «jamais, une seule seconde, [il n'a] regretté cette décision».

Tout en reconnaissant que plusieurs experts du secteur automobile affirment qu'il y a des citrons parmi les modèles de véhicules électriques, Paul Larocque a fait remarquer que c'était aussi le cas pour les véhicules à essence, et ce, depuis des décennies.

L'animateur a d'ailleurs reconnu qu'il faut tenir compte de plusieurs facteurs lors de l'achat d'un véhicule électrique, dont «le coût, l’usure prématurée des pneus» et «l’autonomie réduite en hiver qui nécessite une gestion rigoureuse de l’énergie».

Outre cela, Paul Larocque affirme que les avantages éclipsent aisément les défis associés aux véhicules électriques: «Dans mon cas, la transition s’est faite progressivement. Après presque toute une vie à rouler avec des VUS à transmission manuelle – je suis amateur de pêche, et c’était le mode de transport idéal pour moi –, j’ai fait la transition, il y a quelques années, vers un véhicule hybride rechargeable. Au fil du temps, j’ai réalisé qu’à chaque fois que je retombais en mode essence, je ressentais une certaine déception.»

Comme l'a indiqué Paul Larocque, c'est après avoir fait ce constat qu'il a réalisé qu'il était prêt pour un virage 100% électrique: «En faisant mes calculs, je me suis aperçu qu’à long terme, mon véhicule me revenait sensiblement au même prix qu’un véhicule à essence équivalent.»

En ce qui concerne le rechargement de la batterie électrique, Paul Larocque a déclaré: «Vous me direz que lorsque je dois faire de la route, je suis obligé de m’arrêter pour recharger ma batterie. Vous aurez raison – mais ce n’est jamais mauvais de s’arrêter 45 minutes pour se dégourdir, se reposer et manger une croûte après trois heures de route. Ce même laps de temps, je n’ai pas besoin de le passer à me tourner les pouces au garage pendant qu’on fait mon changement d’huile.»

Paul Larocque a même assuré que depuis ce virage électrique, il n'a «jamais eu de véhicule aussi sécuritaire dans des conditions de route difficiles» et qu'il s'agit «de loin, de la voiture que j’ai le plus aimé conduire de toute ma vie».

Selon Paul Larocque, il serait très dommage que le Québec «se laisse emporter par le courant anti-environnemental qui nous vient des États-Unis.»

Enfin, l'animateur a conclu en déclarant que le fait de conduire un véhicule électrique était son «humble contribution au monde de demain».

Vous pouvez lire le texte de Paul Larocque sur le site du Journal de Montréal en cliquant ici ou ci-dessous: