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Peu de Québécois savent qu'il existe une loi sur l'exactitudes des prix dans les commerces
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Peu de Québécois savent qu'il existe une loi sur l'exactitudes des prix dans les commerces

Même si elle existe depuis plus de 20 ans.

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Si vous achetez un produit en épicerie et que ce dernier est scanné à un prix supérieur à celui affiché sur la tablette, la Politique d’exactitude des prix force le commerçant à dédommager son client. Toutefois, cette mesure reste difficilement applicable, rapporte Radio-Canada

Cette politique stipule qu'un article de moins de 10 $ scanné à un prix plus élevé doit être donné gratuitement au client. Quant à un article au prix supérieur à 10 $ scanné à un prix plus élevé, il doit être vendu au prix corrigé, avec en plus un rabais de 10 $.  

« Si j'arrive à la maison, que je regarde ma facture et que je me rends compte qu'on ne m'a pas facturé le bon prix, il n'est pas trop tard pour corriger la situation. Vous devriez porter plainte, car vous avez eu à vous battre pour avoir droit à ce à quoi vous aviez droit! », ajoute-t-elle. 

Plusieurs commerçants affirmeraient que cette politique n'est « pas applicable » dans leur magasin ou encore que ce n'est « pas de leur faute », mais plutôt dû à un problème informatique.

Toutefois, la politique précise qu'il n'y a pas de dédommagement qui doit être fait si le produit est scanné à un prix inférieur à celui affiché. 

Si plusieurs articles identiques sont achetés et que le prix est erroné pour tous, l'erreur doit être corrigée pour tous les articles, mais l'indemnité ne s'applique qu'à un seul d'entre eux. 

Peu de Québécois savent qu'il existe une loi sur l'exactitudes des prix dans les commerces

L'épicerie a fait le test. Et sur la moitié des épiceries visitées, il y avait des erreurs dans les prix affichés. Mais en plus, les journalistes ont dû insister et argumenter parfois durant une demi-heure pour faire valoir la Politique d'exactitude des prix. 

« Quand il y a des files d'attente, on passe pour un râleur. On a peur d’être mal reçu, mais je pense qu'il faut persister et insister. L’important, c'est que ces droits-là soient respectés », encourage Charles Tanguay, de l'Office de protection du consommateur, en entrevue avec Radio-Canada. 

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Source: Radio-Canada