Pierre-Olivier Zappa explique pourquoi il laisse tomber les voitures électriques

L'animateur et chef d'antenne Pierre-Olivier Zappa a révélé qu'il avait décidé de laisser tomber la voiture électrique.

C'est dans une chronique qui a été publiée mardi que Pierre-Olivier Zappa a expliqué les raisons qui l'ont mené à abandonner la voiture électrique.

Dans sa chronique intitulée «Auto électrique: j’y ai cru... et j’ai débranché!», l'animateur et chef d'antenne a d'abord rappelé qu'il a longtemps cru au potentiel de la voiture électrique: «J’ai eu deux voitures électriques. Une allemande, une coréenne. Des bolides agréables, nerveux, technos. Sur papier, c’était parfait. Mais dans la vraie vie? C’est une autre histoire.»

Parmi les inconvénients liés à la voiture électrique, Pierre-Olivier Zappa fait allusion au chargement: «Trouver une borne rapide, attendre qu’elle se libère, espérer qu’elle fonctionne... Et une fois qu’elle est libre? Bonne chance. Avez-vous déjà essayé de manier un câble de recharge rapide en plein hiver? C’est pas une corde. C’est un anaconda givré de 15 kilos. Tu tires là-dessus comme un forcené et t’es à deux doigts de te déboîter une épaule.»

Les frais liés à l'entretien d'une voiture électrique ont aussi visiblement influencé le journaliste et chef d'antenne: «Bon... on ajoute à cela le coût des assurances, plus élevé que pour une voiture à essence. Mes pneus d’hiver, pourtant neufs, qui ont rendu l’âme après 15 000 kilomètres à cause du poids de la batterie. La liste des rappels qui s’allonge plus vite qu’un fil Twitter. Et l’hiver qui fait fondre l’autonomie.»

Enfin, selon Pierre-Olivier Zappa, le gouvernement devra changer de stratégie s'il souhaite atteindre sa cible d'interdire la vente de véhicules neufs à essence d'ici 2035: «L’auto électrique a besoin de temps, de concurrence, d’accessibilité. Pas d’idéologie. Si on veut vraiment réussir la transition, il faut écouter les consommateurs, pas leur forcer la main.»

Voici la chronique complète de Pierre-Olivier Zappa: