Pierre-Yves McSween dit le fond de sa pensée sur une nouvelle mesure du gouvernement Legault
Selon lui, Québec aurait dû aller plus loin...
Pierre-Yves McSween a dit le fond de sa pensée sur une nouvelle mesure du gouvernement Legault. Selon lui, Québec aurait dû aller plus loin...
Le gouvernement du Québec veut encadrer d'éventuelles pénalités facturées aux clients pour les « réservations fantômes » en restauration. La pratique du « no-show » sème la grogne depuis longtemps chez les restaurateurs.
Un enjeu économique majeur
Les restaurateurs dénoncent depuis plusieurs années ces absences qui entraînent d'importantes pertes financières.
Selon l'Association Restauration Québec (ARQ), un établissement perd en moyenne 49 000 $ annuellement en raison des réservations non honorées, un chiffre pouvant aller jusqu'à 100 000 $ dans certains cas.
Le gouvernement estime que cette initiative permettrait aux restaurateurs de limiter des pertes pouvant atteindre plus de 400 M$.
Un cadre clair pour les restaurateurs et les clients
La nouvelle réglementation autoriserait les restaurateurs à appliquer des frais pouvant atteindre 10 $ par personne pour les groupes de cinq et plus en cas d'absence sans annulation.
Le communiqué signé par le Cabinet du ministre de la Justice et ministre responsable de la protection des consommateurs et par l'Office de la protection du consommateur précise les conditions à respecter pour facturer une pénalité:
- Le consommateur peut annuler sa réservation sans frais jusqu'à trois heures avant celle-ci.
- Le commerçant doit informer la personne avant la réservation que des frais pourraient lui être imposés si elle ne respecte pas la réservation.
- Le commerçant doit envoyer un rappel au consommateur dans un délai de 6 à 48 heures avant l'heure de réservation.
- Le commerçant met à la disposition du consommateur un moyen accessible en tout temps pour annuler la réservation.
- Aucun membre du groupe ne se présente pour honorer la réservation.
- Les frais imposés ne dépassent pas 10 $ par personne et ne peuvent être facturés avant l'heure de la réservation.
Une proposition insuffisante?
Dans sa chronique économique à Tout un matin, Pierre-Yves McSween se dit favorable à un système de « ticket modérateur », mais estime que le règlement demeure incomplet.
Il juge aberrant le tarif fixe de 10 $ qui place tous les restaurants sur un pied d’égalité sans tenir compte des différences significatives entre les établissements: le type de cuisine, la capacité d’accueil ou encore la facilité pour certains restaurateurs de remplacer une réservation annulée.
Il établit par ailleurs un parallèle avec les hôtels qui appliquent des pénalités en cas d’annulation ou proposent des options tarifaires permettant aux clients de modifier leur réservation au besoin.
Une mesure visant à responsabiliser les clients
Un sondage réalisé par la firme Léger révèle que 70 % des Québécois sont favorables à l'imposition d'une pénalité pour les réservations non honorées.
Cette initiative vise à sensibiliser les clients à l'impact des « no-show ». En plus de compliquer la gestion des effectifs, les « réservations fantômes » causent des pertes financières aux établissements de restauration. Les restaurateurs ne seront toutefois pas obligés d'appliquer le règlement s'il est adopté.
Le projet de règlement qui devrait entrer en vigueur dès le 17 juillet fait présentement l'objet d'une consultation publique.
Les citoyens intéressés peuvent consulter les détails et donner leur avis sur le site de l'Office de la protection du consommateur à l'adresse suivante : opc.gouv.qc.ca/a-propos/consultation.
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