Le TAL propose une augmentation plus importante que prévue.
Alors que le Tribunal administratif du logement (TAL) vient de publier sa grille d'ajustement des loyers pour 2023, le chroniqueur Pierre-Yves McSween a réagi mercredi matin, sur les ondes du 98,5 FM.
« L’angle mort de toute cette discussion qu'il y aura, c'est que le 2,3% n'accote pas l'augmentation du coût de la vie ou du coût des matériaux, du coût de la main-d'oeuvre, mais ça tient compte du fait que ce n’est pas tous les propriétaires qui sont exposés à des hausses de coûts », a-t-il expliqué.
Rappelons que le TAL a publié sa grille de calcul d'ajustement des loyers annuels avec un taux de 2,3 %. Ainsi, le taux a augmenté en comparaison avec celui de 2022, notamment à cause de l'inflation.
Les hausses de loyer pourront donc être de 2,9 % pour un logement non chauffé, notamment en raison de l'augmentation des taxes municipales de 5 %.
Quant aux logements chauffés, leur loyer mensuel peut être augmenté de 2,8 % s'ils possèdent un chauffage électrique, de 4,5 % s'ils sont chauffés au gaz, et de 7,3 % au mazout.
« L'angle mort, c'est que le coût de financement n'entre pas là-dedans (...) Ton propriétaire mange la claque s’il faut qu’il renouvelle son hypothèque (...) Le locataire peut dire à son propriétaire: ''Ce n'est pas mon ... de problème parce que c'est vrai que ce n'est pas son problème. Par contre, le propriétaire peut dire: ''Moi, j'ai une pression sur les flux monétaires donc je ne ferai pas de rénos, je n'entretiendrai pas cette année », ajoute M. McSween.
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