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Plus de 80 % des Québécois sont inquiets à cause de l'inflation
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Plus de 80 % des Québécois sont inquiets à cause de l'inflation

La hausse des prix les préoccupe.

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L'inflation est source d'inquiétude au Québec, où plus de 8 personnes sur 10 disent s'inquiéter des prix qui montent rapidement, selon un sondage Léger dont les conclusions ont été publiées dans le Journal de Montréal. 

La hausse des prix serait même plus inquiétante que la pandémie aux yeux des Québécois, estime Jean-Marc Léger. Le sondage a été réalisé en ligne auprès de 1 017 Québécois entre le 11 et le 13 février dernier. 

« Les politiciens ne comprennent pas que ça touche les gens directement, mais ce dossier va devenir le plus important au cours des prochains mois, notamment en raison de la campagne électorale qui s’en vient », croit-il dans des propos repris par le Journal de Montréal.

Ainsi, 86 % des sondés ont des craintes devant la hausse des prix. Et 37 % des Québécois ont répondu avoir troqué certains achats de nourriture contre d'autres moins chers. 

« C’est important, et ça l’est encore plus chez les jeunes », fait savoir M. Léger, qui cite que le taux de gens qui ont changé leurs habitudes alimentaires à cause du prix grimpe à 45 % chez les jeunes âgés entre 18 et 34 ans. 

Et ce ne sont que pas les moins nantis qui ont des inquiétudes. Sept Québécois sur 10 estiment être dans la classe moyenne. Parmi eux, 94 % ont des craintes par rapport au prix des aliments, 89 % face à la hausse du prix de l'essence, et 76 % à propos de la facture d'électricité. Et ce sont 58 % qui sont préoccupés par la hausse du prix du loyer ou de l'intérêt de leur hypothèque. 

« Une des choses qui distinguent la classe moyenne des ménages les plus pauvres est que ces gens sont souvent propriétaires », explique Julia Posca, de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), en entrevue au Journal de Montréal. Chez les 18-34 ans, 80 % s'inquiètent du prix d'une maison et le manque d'accès à la propriété. 

« L’inflation, ce n’est pas théorique, ça touche directement les gens. D’où des taux de préoccupation comme ça », ajoute Jean-Marc Léger au quotidien montréalais.