Attendez-vous à payer de votre poche en cas de no-show...
Les réservations fantômes, aussi appelées no-show, sont un véritable fléau pour les restaurateurs. Afin de remédier à ce problème, le gouvernement Legault a fait une annonce majeure qui pourrait donner un bon coup de pouce aux restaurateurs.
« Le ministre de la Justice, procureur général du Québec et ministre responsable de la protection des consommateurs, M. Simon Jolin-Barrette, ainsi que le ministre délégué à l'Économie, M. Christopher Skeete, proposent d'encadrer les pénalités en cas de réservations fantômes au restaurant afin d'éviter tout abus envers la clientèle, uniformiser la pratique et soutenir les restaurateurs québécois », peut-on lire dans un communiqué de l'Office de la protection du consommateur.
« Le projet de règlement, qui fait l'objet d'une prépublication dans la Gazette officielle du Québec, prévoit que les restaurateurs pourront, sous certaines conditions, imposer des frais d'au maximum 10 $ par personne aux groupes d'au moins cinq personnes qui ne se présenteraient pas comme prévu à la suite d'une réservation », peut-on également lire.
Voici les conditions qui seront à respecter:
- « Le consommateur peut annuler sa réservation sans frais jusqu'à trois heures avant celle-ci.
- Le commerçant doit informer la personne avant la réservation que des frais pourraient lui être imposés si elle ne respecte pas la réservation.
- Le commerçant doit envoyer un rappel au consommateur dans un délai de 6 à 48 heures avant l'heure de réservation.
- Le commerçant met à la disposition du consommateur un moyen accessible en tout temps pour annuler la réservation.
- Aucun membre du groupe ne se présente pour honorer la réservation.
- Les frais imposés ne dépassent pas 10 $ par personne et ne peuvent être facturés avant l'heure de la réservation ».
Le communiqué de l'Office de la protection du consommateur précise que « les clients sont invités à aviser les restaurateurs lorsqu'ils ne sont pas en mesure d'honorer leur réservation ».
« Les restaurateurs pourront ainsi tenter plus facilement de combler les places rendues disponibles, mieux planifier la main-d'œuvre nécessaire au fonctionnement de l'établissement et, ultimement, diminuer les pertes financières liées au phénomène des réservations fantômes », souligne le communiqué.
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