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Québec ne veut rien savoir d'un péage sur le futur pont de l’île d’Orléans.
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Québec ne veut rien savoir d'un péage sur le futur pont de l’île d’Orléans.

Geneviève Guilbault a d'ailleurs confirmé elle-même «Non, pas de péage».

J. Martel

Le gouvernement Legault a clairement indiqué qu'il n'avait pas l'intention d’imposer un péage sur le futur pont de l’île d’Orléans.

Alors qu'un sondage Léger–Le Journal a révélé que 48% des répondants aimeraient l'imposition d'un péage sur le futur pont de l'île d'Orléans auprès des non-résidents, le gouvernement Legault a bien fait savoir qu'un tel projet ne faisait pas partie de ses plans.

Tandis que les partis d'opposition qualifient ce projet de «fausse bonne idée», le ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien, a confirmé qu'«Il n’y aura pas de péage».

Lors du dévoilement du coût de la nouvelle infrastructure, l'entourage de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a assuré à TVA Nouvelles que le gouvernement n'a jamais étudié la possibilité d’imposer un péage, alors que 14 scénarios ont été explorés en vue du remplacement du vieux pont actuel.

La vice-première ministre a d'ailleurs confirmé elle-même «Non, pas de péage».

En ce qui concerne le porte-parole libéral en matière de transports, Monsef Derraji, ce dernier se dit aussi contre l'imposition d'un péage: «On n'ajoute pas un autre pont, on change un pont.»

Même son de cloche pour ce qui est du député solidaire Etienne Grandmont: «On ne pense pas que c'est une solution d'imposer un péage pour couvrir une partie de la facture. Si le coût est devenu aussi élevé que ça, c'est parce qu'à la CAQ, on a niaisé. On a intégré le projet du pont de l'île d'Orléans dans le bureau de projet du troisième lien parce qu'on voulait évaluer la possibilité de le faire conjointement.»

Le député péquiste Pascal Paradis considère aussi pour sa part qu'un péage est une «Fausse bonne idée», tout en ajoutant: «Il y a beaucoup de producteurs agricoles, c'est un lieu de tourisme important et c'est le seul lien qu'il y a pour les habitants de l'île en bout de ligne, c'est un enjeu de sécurité.»

Enfin, même si le maire de Québec, Bruno Marchand, ne s'est pas exprimé au sujet d'un éventuel péage, ce dernier a rappelé qu'une vaste réflexion sur la mobilité au Québec était essentielle: «Aujourd’hui, je ne suis pas capable de dire si c’est une bonne ou une mauvaise idée [le péage]. Comment on finance les transports? Comment on finance les infrastructures à travers une pluralité de moyens? Est-ce que le péage peut en être un? Peut-être. Est-ce que je suis pour le péage aujourd’hui? Je n’en ai aucune idée.»

Voici la vidéo de TVA publiée sur YouTube: