La grève pourrait être déclenchée mercredi matin.
Le secteur résidentiel de la construction québécoise est sous tension et faute d’entente, une grève pourrait éclater dès mercredi, apprend-on dans un article de TVA Nouvelles.
Une grève dans le secteur résidentiel aurait des répercussions considérables: si les 66 000 travailleurs cessent leurs activités, jusqu’à 48 000 chantiers de logements à l’échelle de la province pourraient être temporairement paralysés.
Pourtant, un consensus prévoyant des hausses salariales de 22 % sur quatre ans a déjà été obtenu ailleurs dans l’industrie. En effet, une entente a été signée pour 80 % des travailleurs des secteurs institutionnel, commercial, industriel, du génie civil et de la voirie, mais ce n'est pas le cas de la construction résidentielle.
Le ministre du Travail se fait pressant
En entrevue à LCN hier, le ministre du Travail Jean Boulet a multiplié les appels à la conciliation: « Prenant compte de l’enjeu de l’habitation au Québec, il faut absolument éviter un conflit de travail ».
« Les parties ont été convoquées et elles doivent se rencontrer aujourd’hui. Donc, j’anticipe que les pourparlers évoluent, qu’il y ait une entente de principe et qu’on évite un conflit de travail qui serait potentiellement perturbateur pour le Québec », a-t-il précisé.
Un médiateur a été désigné par le gouvernement afin de superviser les négociations. Tant les syndicats que l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) se disent déterminés à conclure une entente sans avoir recours à la grève.
Les heures à venir seront donc décisives pour éviter une paralysie de la construction résidentielle à travers la province.
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