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Quels sont les meilleurs emplois au Québec en ce moment et qui ont la meilleure perspective d'emploi ?
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Quels sont les meilleurs emplois au Québec en ce moment et qui ont la meilleure perspective d'emploi ?

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Si le Québec est encore dans un ralentissement économique avec des licenciements depuis quelques mois, on retrouve tout de même certains secteurs toujours en pénurie de main-d'oeuvre. Pierre-Olivier Zappa, à TVA Nouvelles, a cherché à savoir quels étaient les emplois en demande actuellement. 

La directrice générale de l'Institut du Québec, Emna Braham, et la présidente du Réseau Annie RH, Annie Boilard, étaient en entrevue avec l'animateur sur les ondes de LCN Maintenant

Elles ont donc présenté les métiers avec les plus fortes et les plus faibles perspectives d'emploi, selon les données du Forum économique mondial, de Ranstad et d’Indeed. 

Tout d'abord, les métiers avec les plus faibles perspectives sont les traducteurs, les techniciens comptable, les commis, et certains spécialistes en communication. 

« Nombreuses sont les entreprises qui utilisent déjà l’intelligence artificielle pour faire de la traduction. On parle plus de vérification d’épreuves maintenant que de traducteur », souligne Mme Boilard à M. Zappa.

« Les techniciens en comptabilité, les indicateurs nous montrent que sous peu la technologie devrait prendre une grosse partie de ce travail. Bien que présentement, c’est l’inverse, on vit une pénurie pour ces gens-là », a-t-elle poursuivi. 

Quant aux métiers aux plus fortes perspectives, les voici : informaticien, spécialiste IA, SAP, sécurité numérique, métiers sociaux en santé (infirmière), travailleur social et assistance sociale, les soudeurs et conducteurs de camion, les électriciens, plombiers et autres métiers en construction, et les ingénieurs spécialisés en informatique, robotique et aérospatiale.

« Les besoins dans certains secteurs, on pense à la santé principalement, ont été très forts au cours des dernières années et ça va continuer à augmenter parce que ça ne dépend pas de la conjoncture économique, mais des besoins de la population », précise Emna Braham à M. Zappa.

« [Ça prend] des informaticiens parce que ça nous en prend des gens pour créer cette intelligence artificielle. Mais ensuite les métiers techniques comme soudeur, conducteur de camion. Il y a également tous les métiers de la construction, les électriciens étant en tête de liste », poursuit Mme Boilard.