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Richard Martineau s'en prend à Justin Trudeau et dit qu'il joue au Père Noël avec notre argent

« Ça n’a aucun sens, et tout ça pour se faire élire »

Maxime Albors

Dans une chronique pour Le Québec Matin, Richard Martineau affirme que Justin Trudeau joue au père Noël avec l'argent des Canadiens. 

Alors que le budget fédéral doit être officiellement déposé le mardi 16 avril prochain, le gouvernement Trudeau dévoile petit à petit certaines mesures phares en avant-première et cela a fait réagir beaucoup Richard Martineau qui visiblement n'adhère pas à l'approche du premier ministre.

« Il nous paie toutes sortes de cadeaux depuis quelque temps avec notre carte de crédit parce que les élections s’en viennent et que ça ne va pas bien pour Justin », déplore-t-il. « Le 16 avril c’est le budget et tous les jours il y a une petite annonce, donc le programme national pour les lunchs à l’école, quelque chose pour le logement, un autre truc pour protéger les locataires », explique-t-il. 

S'il admet que les intentions du gouvernement sont louables, il craint que le déficit soit énorme. « Tout ça c’est bon, tout ça c’est excellent, mais là, c’est parce que le déficit est 47 G$ pour 2023-24 selon les prévisions. C’est 7 G$ de plus que ce que le gouvernement avait prévu », souligne Richard Martineau.

Visiblement, le chroniqueur en a gros sur le coeur et il en a profité pour ne pas être tendre avec Justin Trudeau. « On met ça sur la carte de crédit pour qu’il puisse remonter dans les sondages. C’est totalement irresponsable. On n’a jamais eu un leader qui dépense autant. Ça n’a aucun sens, et tout ça pour se faire élire. À un moment donné, il va falloir lui dire que c’est quand même notre argent », s'insurge Richard Martineau.

« Si je te paie deux semaines dans le sud, mais avec ta carte de crédit, est-ce que je suis généreux? Est-ce que tu vas me remercier? C’est sûr qu’on va recevoir le compte à la fin du mois et ça va être nos enfants qui vont payer le party qu’on s’offre. C'est totalement irresponsable », lance le chroniqueur.