Exclu du parti il y a quelques années, il demande réparation...
L'ex-député Claude Surprenant intente une poursuite de plus de 3 millions de dollars contre le Procureur général et contre la Coalition avenir Québec.
C'est après avoir demandé réparation à l'Assemblée nationale que l'ex-député Claude Surprenant a finalement décidé d'intenter une poursuite contre le Procureur général et contre la Coalition avenir Québec, car il juge avoir été exclu sur la base de fausses informations.
Selon ce qu'a indiqué l'ex-député, la CAQ l'aurait exclu du parti il y a huit ans sur la base de faussetés.
M. Surprenant avait d'abord été élu en 2014, puis il a été renvoyé du parti en 2017.
Un long processus a ensuite permis à M. Surprenant d'être blanchi d’allégations d’irrégularités dans ses dépenses à son bureau de circonscription.
En 2022, le Tribunal administratif du travail a déterminé que c'est son ancienne attachée politique, Julie Nadeau, qui a détourné les finances du bureau de circonscription vers son compte personnel. Cette dernière a même été visée par l’Unité permanente anticorruption (UPAC), puis condamnée à la prison avec sursis pour fraude et parjure.
L'Assemblée nationale a ensuite annulé la réprimande adressée à Claude Surprenant, mais un rapport du commissaire a ensuite recommandé des sanctions contre lui.
M. Surprenant a tenté l'automne dernier de convaincre l'Assemblée nationale «de corriger et réparer, en s’inspirant des valeurs qu’elle promeut», mais en vain.
L'ex-député a même entrepris des discussions avec des membres de la CAQ, mais une fois de plus, ses démarches n'ont pas donné les résultats souhaités: «La CAQ doit faire le choix honorable d’assumer le leadership de la réparation. [...] M. Legault dit souvent qu’il faut avoir du courage : il a l’occasion ici d’agir en chef d’État et de montrer que les institutions vont protéger les élus qui se font détruire par des délinquants mal intentionnés.»
M. Surprenant a ajouté: «Ces valeurs de solidarité, nos jeunes, voire nos propres enfants et tous ceux et celles qui envisagent de consacrer leur vie en politique pour améliorer le sort des autres, ils ont besoin d’entendre le premier ministre les porter.»
Enfin, selon Brigitte Legault, la directrice générale et organisatrice en chef de la CAQ, le parti attend «des vérifications avec nos avocats» avant de commenter la situation.
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