Un couple d'Ontariens quittent la terre ferme pour aller vivre sur un bateau de croisière.
Finie, la terre ferme !
Mon Fric
Un couple de retraités a décidé de profiter de la vie et de maintenant vivre à bord d'une croisière, sans projet de retourner sur la terre ferme, rapporte CTV News.
Tori Carter s'est blessée au dos il y a six ans. Cette épreuve a été une prise de conscience pour elle et son mari, Kirk Rickman. Les deux venaient en plus de perdre un ami, mort d'un ACV. Ainsi, le couple de Canadiens a décidé de changer d'existence.
Les deux époux ont donc vendu leur maison de Brighton en Ontario. Ils ont ensuite préparé leur plan et sont ensuite passés à l'action : vivre sur des bateaux de croisière sans revenir.
De plus en plus de retraités choisissent de vivre en mer après avoir quitté leur emploi.
« Nous le considérons comme un moyen moins coûteux de parcourir le monde. Nous voulons le faire maintenant, pendant que nous sommes encore en bonne santé », a déclaré Mme Carter à CTV News.
La dame de 54 ans et son conjoint ont depuis visité 75 pays et territoires. Ce chiffre grimpera à 88 d'ici la fin du mois d'avril.
« Un bateau de croisière a tellement à offrir. C'est une destination en soi », ajoute Mme Carter, qui a notamment visité États-Unis, le canal de Panama, le Japon, la Corée du Sud, Taiwan, le Canada, l'Alaska, le Groenland, l'Antarctique, le Costa Rica.
Le couple prévoit visiter le Brésil, l'Australie, l'Indonésie et la Thaïlande.
Mais cela n'est pas à la portée de tous les budgets. Un an de croisière coûte entre 40 000 et 150 000 $, selon des estimations en ligne.
Selon Mme Carter et son conjoint, cela varie d'un navire à l'autre. Ils essaient de trouver les meilleures offres.
« Vous avez le coût de base du voyage, mais vous devez inclure les frais de port, les taxes, l'assurance voyage, le transport pour aller d'un port de croisière à l'autre, le Wi-Fi, les pourboires quotidiens, les excursions, les boissons, les vols », décrit-elle.
Ils reviennent parfois au Canada afin de conserver leur couverture en assurance-santé. Ainsi, en Ontario, une personne peut quitter le Canada pendant sept mois sur 12.
