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Un facteur risque de faire grimper davantage le prix du boeuf
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Un facteur risque de faire grimper davantage le prix du boeuf

Voici pourquoi

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Si vous aimez le boeuf, sachez que vous devrez payer plus cher pour en acheter en raison de sécheresses à l'ouest de l'Amérique du Nord, rapporte La Presse canadienne

Si, crise économique ou pas, le boeuf reste très prisé des familles au Canada, cela pourrait changer rapidement. 

C'est que la sécheresse qui s'étend du sud de l'Alberta à l'est du Texas fait en sorte que les éleveurs réduisent la taille de leurs troupeaux, comme l'herbe se fait rare. Cela engendre donc une réduction de production de viande de boeuf. Et comme la demande reste la même, les prix dans les épiceries et les restaurants risquent de grimper. 

« Même si c’est la période la plus lente de l’année pour le bœuf, les prix n’ont pas baissé depuis Noël. Je paie [mes produits] 40 % plus cher que je le faisais à pareille date, l’an dernier », a fait savoir John Wildenborg, le propriétaire d’une boucherie de Calgary, en Alberta, en entrevue avec La Presse canadienne. 

Si l'inflation a touché tous les produits en épicerie depuis la pandémie et en raison de l'inflation, plusieurs aliments voient leur prix ralentir leur croissance en raison de la hausse des taux d'intérêt. Le boeuf fait exception en raison de la sécheresse. 

« Quand on parle aux producteurs, qu’ils soient canadiens ou américains, ils répondent avoir traversé, au cours des dix dernières années, deux des pires sécheresses de leur existence. Si on y ajoute la pandémie et tout le reste, les 10 à 15 dernières années ont été particulièrement éprouvantes pour les éleveurs. Cela a mené à de nombreuses liquidations », explique Lance Zimmerman, un analyste de Rabobank, en entrevue à La Presse canadienne. 

Cela survient quant un éleveur amène une grosse partie de son troupeau à l'abattoir au lieu de tenter d'avoir plus de bêtes. Cela arrive entre autres à cause de la hausse des dépenses, du manque de main-d'oeuvre, des hauts taux d'intérêt et de la mauvaise météo.

Depuis plusieurs année, la taille du troupeau national est en baisse au Canada et a connu une baisse de 1,5 % l'année dernière.

« Malheureusement pour les consommateurs, les prix vont continuer à grimper. Et selon nos estimations et une base américaine, le prix devrait encore augmenter de 1,50 $ d’ici les prochaines années », avance M. Zimmerman. 

Source: La Presse