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La «contribution santé» de François Legault pour les non-vaccinés sera contestée en justice

L'organisme se tournera vers les tribunaux.

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Un organisme albertain qui est contre plusieurs mesures sanitaires dans différents gouvernements compte se tourner vers les tribunaux pour contester la taxe sur les non-vaccinés... au Québec. 

« La “Taxe COVID” (“Contribution santé”) proposée par le Québec constitue une violation flagrante des droits fondamentaux des Québécois en vertu de la Charte, et une atteinte à l’égalité devant la loi pour laquelle le Canada était autrefois réputé », a fait savoir jeu dans un communiqué consulté par le Journal de Montréal le président du Centre de justice pour les libertés constitutionnelles, l’avocat John Carpay.

Cette taxe constituerait une « attaque flagrante contre une minorité de la société », selon M. Carpay, qui estime qu'il « n’y a aucune justification médicale ou scientifique à la persécution financière et à la discrimination contre les citoyens non “injectés COVID”»

« Nous allons combattre cette taxe discriminatoire et non scientifique devant les tribunaux et défendre le droit à l’autonomie corporelle des Québécois et de tous les Canadiens. Cette injustice n’a pas sa place au Canada », a-t-il promis.

Mardi, le premier ministre du Québec, Français Legault, avait abordé son projet, sans révéler les détails exacts. « Tous les adultes qui n’accepteront pas dans les prochaines semaines d’aller chercher au moins une première dose auront une facture à payer parce qu’il y a des conséquences sur notre réseau de la santé », avait-il dit en conférence de presse.

L'organisme albertain manifeste aussi son désaccord avec le couvre-feu imposé au Québec. « Le Québec est ainsi l’unique État à avoir imposé un couvre-feu de 22 h à 5 h, en plus d’avoir mis en place des "passeports COVID". Le Québec a également interdit l’accès aux commerces d’alcool et de cannabis aux personnes "non-injectées COVID" », ajoute-t-il dans son communiqué. 

Ce n'est pas la première fois que le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles fait parler de lui. En 2021, il avait appuyé le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, après son arrestation au Manitoba pour avoir contrevenu aux règles de la santé publique manitobaine. « Le Centre de justice est prêt à défendre les libertés civiles de M. Bernier », avait alors fait savoir M. Carpay, dans des propos repris par le quotidien montréalais.