Mon Fric
Un père de famille lance un cri du coeur contre les retards du REM qui bouleversent sa vie
Courtoisie  

Un père de famille lance un cri du coeur contre les retards du REM qui bouleversent sa vie

« Je suis tellement tanné »

Mon Fric

Mon Fric

Alors que la mise en fonction du REM connaît des retards depuis plus d'un an, certains travailleurs doivent trouver d'autres moyens de se rendre au bureau. C'est le cas d'un père de famille de Deux-Montagnes, exaspéré, qui est forcé de travailler moins s'il veut pouvoir aller porter sa fille à la garderie, rapporte le Journal de Montréal

« Je suis tellement tanné. J’utilisais le train avant parce que j’ai bâti ma vie autour de celui-ci. Je n’aime pas conduire la voiture », raconte Stefan Bracher, en entrevue au quotidien montréalais. 

C'est depuis mercredi que CDPQ Infra entame la toute dernière phase de marche à blanc sur la portion du REM sur la Rive-Sud, soit la dernière avant la mise en fonction, plusieurs autres tronçons du REM ne sont pas près d'accueillir les usagers. 

D'ailleurs, M. Bracher doit composer avec la fin de la ligne de train de banlieue vers Deux-Montagnes, qui a été arrêtée en raison de l'arrivée prochaine du REM. L'homme de 41 ans s'inquiète de voir la date de mise en fonction être encore repoussée.

Afin d'aller porter et chercher sa fille à la garderie, il a été contraint de changer ses heures de travail. Et cela, depuis que le train de banlieue a cessé ses activités.

Mais, que ce soit avec sa voiture ou avec les navettes, il dit perdre beaucoup de temps dans les transports.

« À date, ils ont brisé toutes leurs promesses d’ouverture, alors je n’y crois pas que ça va être ouvert au complet en 2024. On est à un moment qu’on arrête de croire que ça va ouvrir à moment donné et on commence à s’arranger autrement », a-t-il raconté. 

Articles recommandés: