Un Québécois attend son chômage depuis 8 mois.

Plusieurs personnes ont des problèmes à obtenir leurs prestations d'assurance-emploi. TVA Nouvelles a parlé à un homme qui attend les siennes sans succès depuis huit mois. 

Éric Bédard a été en arrêt maladie à cause d'une entorse lombaire. Celui qui travaille comme remorqueur n'a toujours pas reçu un sou de Services Canada.

L'organisme Lieu d’actions et de service travaillant dans l’unité avec les sans-emploi (L.A.S.T.U.S.E) a aidé à l'avancement de son dossier. Ainsi, M. Bédard a appris qu'il sera couvert du 23 janvier au 26 février, période où il n'a pas pu travailler. 

En mars, il était de retour au travail, en travaux légers. Mais Services Canada analyse encore son dossier, même si l'agence fédérale concède qu'il a droit aux prestations. 

En janvier, il avait été refusé par la CNESST. C'est donc à ce moment qu'il a fait une demande à l'assurance-emploi... sans avoir rien reçu le 15 juillet. 

« J'ai envoyé un courrier électronique avec la procuration. Quelques jours plus tard, on m'a rappelé. J'ai détaillé avec eux la situation de M. Bédard », explique Sylvain Bergeron, coordonnateur pour L.A.S.T.U.S.E, en entrevue avec l'Agence QMI.

« Ils ont reconnu le point de vue de la maladie, ça, pas de problème. Mais je n'ai pas eu d'argent, je n'ai rien eu encore. C'est mon argent, je l'ai payé sur mes paies toutes les semaines », dénonce Éric Bédard à l'Agence QMI

« L'une des questions qui étaient en litige est qu'ils ne reconnaissaient pas dans les papiers médicaux qu'il y avait des travaux légers. Ils ne comprenaient pas que sur les documents de CNSSST, ça s'appelle assignation temporaire », ajoute. M. Bergeron. 

« Quand je me suis impliqué dans le dossier avec l'Unité des demandes régionales, on m'avait dit qu'on attribuait quelqu'un, qu'il restait juste que cette personne-là appelle M. Bédard pour régler les déclarations des semaines où il était des travaux légers. 18:33 Ils devaient voir au niveau des déclarations hebdomadaires. Est-ce que ça ‘’fittait’’ les heures et tout ça, pour voir si on doit lui verser des prestations pendant cette période également », a-t-il ajouté. 

« L'agent ne m'a jamais appelé. Moi, j'ai rappelé au bureau de chômage et la personne à qui j'ai parlé m'a dit que mon dossier, ils travaillaient là-dessus et qu'il poussait pour que ce soit réglé le plus rapidement possible''. Il m'a dit ‘’regardez, M. Bédard, je pousse les affaires, je ne vous laisse pas tomber’’ », a raconté M. Bédard, qui n'a toujours pas reçu de nouvelles de Services Canada. « Ce n'est pas normal que ça prenne autant de temps. On se sent délaissé comme travailleur, il n'y a pas de service ».