Une entreprise chinoise controversée débarque au Québec

L'empire chinois de la mode jetable, Shein, débarque au Québec, rapporte le Journal de Montréal. Et cela ne fait pas que des heureux. 

La semaine prochaine, l'entreprise d'ultra-fast-fashion organise un événement à Brossard, au Quartier DIX30, en vue de montrer aux clients « les dernières tendances en matière de vêtements, d'accessoires et de produits de beauté. »

Shein explique que l'événement est « sa toute première expérience de magasinage pop-up see now buy now à Montréal », a-t-elle écrit dans un communiqué. 

L'entreprise a été fondée en 2008 en Chine et s'est ensuite établie à Singapour. Le Journal de Montréal n'a pas réussi à avoir d'entrevue avec un représentant de Shein au sujet de toutes les controverses qui ont fait les manchettes.

Rappelons que l'Agence France-Presse (AFP) a rapporté en mai que l'entreprise réfutait les allégations comme quoi elle embauchait des gens en travaux forcés, les accusations de plagiat et celles d'encourager la surconsommation. 

« Notre défi, c’est que nous avons beaucoup de produits, beaucoup de fournisseurs », avait alors affirmé Peter Pernot-Day, responsable de la stratégie et des affaires publiques à l'AFP. L'entreprise avait aussi juré qu’elle « n’a pas de fournisseurs dans la région du Xinjiang ».

Mais ce n'est pas tout. L'ONG Les Amis de la Terre avait accusé Shein de nuire à l'environnement, en dévoilant chaque jour entre 7 200 et 10 800 nouveaux modèles de vêtements. 

« Les vêtements les moins coûteux, vendus par les enseignes de fast fashion, ne sont portés que 7 à 8 fois en moyenne », avait souligné l'organisation. 

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