Une étudiante poursuit l’Université Laval et réclame 1,2 million $
Elle affirme avoir été exclue injustement de son programme
Après avoir échoué un stage qui lui a donc empêché de poursuivre ses études, une étudiante en médecine dentaire poursuit l'Université Laval, rapporte Radio-Canada.
Affirmant que son exclusion du programme de parodontie est injuste, Athénaïs Collard, d'origine française, espère obtenir 1,2 million de dollars de l'établissement universitaire.
Une demande en ce sens a été déposée à la Cour supérieure.
La jeune femme est arrivée au Québec en 2022 afin de faire de la parodontie en Amérique du Nord et a été formée à l'Université Laval, et ce, après avoir reçu du Portugal un diplôme en médecine dentaire de l'Université CESPU en 2020.
L'Université Laval l'aurait avertie comme quoi sa formation allait commencer en mai 2022. Or, la formation n'aurait réellement commencé qu'à l'automne.
« Le but de son voyage n'étant évidemment pas de faire du tourisme, la demanderesse était ainsi très déçue d'avoir inutilement interrompu, beaucoup trop tôt, ses activités professionnelles en France », est-il écrit dans le document de poursuite, dont aucune des allégations n'a encore été prouvée devant la justice.
Athénaïs Collard a donc commencé son stage en septembre et affirme qu'elle n'a reçu aucun plan de cours écrit et qu'elle n'a donc jamais pu savoir quels étaient « les objectifs de la formation », de même que les attentes et le niveau de compétence attendu.
Elle se serait ensuite donnée dans son stage « au meilleur de sa capacité », sans avoir reçu de rétroaction durant son stage et à l'évaliation finale.
C'est le 3 avril 2023 qu'elle affirme avoir été convoquée « à l'improviste » par le directeur du programme de parodonti.
Il lui aurait alors dit « sans ménagement » qu'elle n'avait pas réussi son stage.
La jeune femme affirme que le directeur de programme n'a pas respecté les directives de l'Université en la privant de « tout le processus de révision de note ». Et la jeune femme a depuis été exclue du programme de parodontie.
Elle demande donc 1 million de dollars, qui couvriraient ses pertes de revenus estimées à 835 000 $
Elle demande aussi que ses droits de scolarité et ses frais de voyage soient remboursés, de même que 50 000 $ pour attente à la réputation.
De son côté, l'Université Laval n'a pas voulu commenter l'affaire, comme elle se retrouve devant la justice.