Le mois de septembre s'annonce mouvementé...
Les 2400 employé-es d'entretien de la STM pourraient entrer à nouveau en grève dès le 22 septembre.
C'est dans un communiqué que le Syndicat du transport de Montréal-CSN a transmis un avis de grève qui sera en vigueur le 22 septembre.
Dans son communiqué, le Syndicat dit prévoir une séquence de 14 jours de grève après plus d'un mois de relance des pourparlers et 98 rencontres de négociation.
Dans l'éventualité d'une grève, des ralentissements et des arrêts de services sont à prévoir certains jours, même si les services sont maintenus durant les heures de pointe
La STM devra aussi aviser la population de l'étendue des services maintenus pour chaque journée de débrayage si ladite grève était déclenchée.
Rappelons qu'en juin dernier, les 2400 employé-es d'entretien de la STM ont effectué une première séquence de grève de 9 jours.
Le Syndicat affirme que la STM a démontré de l'inflexibilité à la table de négociation et qu'elle refuse de bouger de façon significative. Le Syndicat déplore aussi le fait que la STM continue de vouloir sous-traiter les services, ce qui entraîne des dépassements de coût et une perte d'expertise attribuables à la sous-traitance dans le secteur public.
Le président du Syndicat du transport de Montréal-CSN, Bruno Jeannotte, a expliqué dans le communiqué: «Depuis des mois, la STM se traine les pieds à la table de négociation et reste inflexible. Pour arriver à avoir une entente, il faut que ça bouge des deux côtés. Nous avons bougé dans les dernières semaines, mais on ne peut pas être les seuls à le faire. Surtout quand il est question d'un enjeu aussi important que la sous-traitance. Chaque semaine, des exemples de ratés de la privatisation font la chronique. On veut éviter que la STM s'ajoute à la longue liste des échecs de la sous-traitance.»
Stéphanie Gratton, la vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN, a ajouté pour sa part: «La STM rate une occasion importante d'avoir ses employé-es à ses côtés pour faire face au sous-financement gouvernemental. Dans les dernières semaines, elle a bien montré à quel point le manque d'investissement du gouvernement fait mal aux infrastructures et aux services à la population. On n'arrivera pas à faire face à ce problème en ouvrant toute grande la porte au privé.»
Enfin, le président du Conseil central du Montréal métropolitain, Bertrand Guibord, dit croire que la grève «demeure le moyen ultime pour parvenir à améliorer les conditions de travail», tandis que la présidente de la CSN, Caroline Senneville, a rappelé qu'«il est temps que la STM bouge et le gouvernement peut jouer un rôle de facilitateur pour mener à une entente rapide».
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