Mérule pleureuse

Une Québécoise obligée de complètement démolir sa maison en raison d'un champignon destructeur

Si vous tombez sur ce champignon dans votre maison, ce n'est pas bon signe

J. Martel

J. Martel


Une Québécoise a vécu un véritable cauchemar après avoir fait l'acquisition d'une maison en Gaspésie.

C'est en 2017 que Julie Fournier-Lévesque, a décidé de revenir vivre en Gaspésie après avoir vécu quelques années dans le Centre-Sud de Montréal.

Mme Fournier-Lévesque a alors trouvé une maison en vente dans laquelle elle souhaitait s'installer avec son conjoint et sa fille.

Cinq ans après qu'elle se soit installée en Gaspésie, Mme Fournier-Lévesque a fait la découverte de mérule sous le plancher du rez-de-chaussée.

Le conjoint de Mme Fournier-Lévesque, qui est «mycologue amateur», a alors fait part de ses craintes comme quoi leur maison était la cible d'une infestation de champignons.

Mérule pleureuse
Champignon mérule pleureuse / Photo à titre indicatif

Mme Fournier-Lévesque a expliqué au Journal de Montréal: «Il y avait des odeurs dans la maison et j’étais souvent malade. J’ai développé un gros problème d’asthme. Il n’y a pas d’études qui prouve que la mérule peut nuire à la santé, mais souvent, quand il y a de la mérule, il y a d’autres moisissures.»

Lorsque le couple a voulu rénover le perron, les deux amoureux ont découvert que la mérule pleureuse avait envahi le vide sanitaire de la maison.

Mérule pleureuse
Champignon mérule pleureuse / Photo à titre indicatif

Un expert de Rimouski s'est finalement rendu à la propriété afin de l'évaluer et c'est alors qu'il a appris une très mauvaise nouvelle à Mme Fournier-Lévesque: «Il nous a dit qu’il n’avait jamais vu autant de mérules dans sa vie. Il y avait des spots sur tout le plafond du vide sanitaire. Il nous a suggéré la démolition.»

Mérule pleureuse
Champignon mérule pleureuse / Photo à titre indicatif

La mérule rend le bois friable en le faisant pourrir, ce qui peut causer d'importants dommages à une demeure.

Grâce à un programme de la Société d’habitation du Québec, Mme Fournier-Lévesque a été en mesure de s'en sortir financièrement, mais l'aide de 100 000 $ qu'elle a obtenue n'a pas suffi à combler les frais de 375 000 $ associés à la démolition de la maison et le remplacement de celle-ci.

Mme Fournier-Lévesque tient d'ailleurs à dénoncer le fait que ce programme a été annulé le 31 mars dernier: «C’est un scandale. Le programme n’était pas adapté à toutes les situations et on voulait qu’il soit amélioré, mais là, il n’y en a tout simplement plus.»

Mérule pleureuse
Champignon mérule pleureuse / Photo à titre indicatif

La propriétaire est maintenant impliquée auprès des propriétaires qui font face au même problème et elle dit craindre qu'ils soient de plus en plus nombreux en raison de la détérioration du parc immobilier et des changements climatiques.

Enfin, Mme Fournier-Lévesque a conclu en déclarant: «l y a des gens qui habitent dans leur maison contaminée, parce qu’ils n’ont pas le choix, et d’autres qui considèrent simplement de l’abandonner. C’est terrible. Ces gens-là sont littéralement abandonnés par l’État.»

Inscrivez-vous à notre infolettre

Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.

Mon Fric

MonFric est le site par excellence pour tous ceux qui s'intéressent aux finances personnelles.

© 2025 Attraction Web S.E.C. Tous droits réservés.