Valérie Plante dévoile les raisons pourquoi c'est terminé pour elle à la mairie de Montréal
La mairesse a brisé le silence concernant sa décision de ne pas solliciter un troisième mandat
Alors que ce matin on apprenait que Valérie Plante ne se présentera pas aux prochaines élections municipales qui auront lieu en 2025, la mairesse de Montréal a expliqué sa décision, lors d'un point de presse, de ne pas solliciter un troisième mandat.
C'est une Valérie Plante très en forme mais relativement émue qui est apparue en point de presse en fin de matinée.
La mairesse de Montréal a confirmé l'information que Sébastien Bovet, chef du bureau parlementaire de Radio-Canada à l'Assemblée nationale du Québec, avait dévoilée plus tôt aujourd'hui.
Elle ne se sollicitera pas à un troisième mandat de mairesse de Montréal et elle a expliqué pourquoi. « Une décision pas facile à prendre », selon elle. Elle a même parlé d'une « décision déchirante » tout en soulignant qu'elle adore son travail.
La politicienne de 50 ans a souligné qu'elle allait très bien et que sa décision n'avait rien à voir avec un éventuel problème de santé. Toutefois, elle a admis qu'elle n'avait pas assez d'énergie pour un troisième mandat.
« J'ai réalisé que j'étais pas capable de garantir aux Montréalais quatre autres années avec le même niveau d'énergie que j'ai toujours donné », a-t-elle fait savoir.
Valérie Plante a également indiqué qu'elle va aller au bout de son mandat avec la même énergie que lors des dernières années.
« Quand je commence quelque chose, je le finis », a-t-elle lancé.
On se demande si le climat hostile à son égard sur les médias sociaux a joué dans sa décision. Lors de la dernière année, elle n'a pas été épargnée par les internautes.
Les choses ont tellement dégénéré qu'elle a dû fermer la section commentaire de son compte Twitter / X.
« Depuis des mois, les commentaires sur X sont dominés par les insultes, au point où j’ai décidé de fermer cette section. Certains peuvent croire qu’il existe un droit fondamental à traiter une personne de « c*nne » ou de « b*tch » et à normaliser la violence en ligne. Ce n’est pas mon cas », avait-elle tweeté.