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Voici la ville où il en coûte le moins cher pour vivre dignement au Québec
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Voici la ville où il en coûte le moins cher pour vivre dignement au Québec

La ville où il en coûte le plus cher n'est étonnamment pas Montréal !

L. Jolin

Une récente étude s'est penchée sur combien les gens devaient gagner au Québec afin de vivre décemment sans être sous le seuil de la pauvreté, rapporte TVA Nouvelles. 

Ainsi, si vous êtes une personne seule, vous devez toucher entre 30 738 $ et 43 609 $, et si vous êtes dans un ménage de quatre personnes, vous devrez toucher entre 72 788 $ et 86 585 $, d'après une étude menée par l’Institut de recherche et d’information socioéconomique (IRIS) dont les résultats ont été dévoilés lundi. 

Ce revenu viable a analysé les données pour trois types de ménages distincts dans sept villes du Québec, soit Saguenay, Gatineau, Trois-Rivières, Québec, Sherbrooke, Sept-Îles et Montréal. 

Ces seuils de revenu viable, qui équivalent au salaire après impôt pour une série de biens et de services requis pour vivre décemment. 

Une personne seule économisera davantage à Trois-Rivières et c'est à Sept-Îles qu'il lui en coûtera le plus cher, car c'est à Trois-Rivières qu'on y retrouve le coût de la vie est le moins cher et à Sept-Îles le plus cher.

Du côté de Montréal, une personne seule doit toucher 38 479 $. Un couple avec deux jeunes enfants doit de son côté toucher 81 999 $. Montréal a connu la plus forte augmentation, 19,3 % de son revenu viable requis depuis un an. 

Afin de calculer les montants, les chercheurs de l'IRIS ont analysé la variation du coût du panier de biens et services entre 2023 et 2024 avec le taux général d'inflation mesuré par l'Indice des prix à la consommation (IPC). 

Toujours dans la métropole, les familles avec enfants doivent payer 25 % de plus que l'an dernier pour un loyer, s'ils ont emménagé à Montréal. Les loyers ont également augmenté à Québec et à Gatineau. 

« On a tendance à croire qu'il suffit de travailler pour sortir de la pauvreté, mais notre économie crée une catégorie de travailleuses et de travailleurs pauvres qui, même s'ils travaillent 50 heures par semaine, peinent à répondre à leurs besoins », observe la chercheuse à l'IRIS et autrice de l'étude  Eve-Lyne Couturier.

Source: TVA Nouvelles