Voici le prix que vous devriez payer votre homard si jamais vous en achetez ce weekend

Alors que la vidéo d'un Québécois qui capote en voyant le prix du homard chez IGA a fait beaucoup jaser cette semaine, 24 heures s'est intéressé au juste prix que l'on doit payer pour ce crustacé considéré comme un produit de luxe. 

Le média québécois, qui s'est entretenu avec Gabriel Bourgault-Faucher, chercheur de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), indique que le prix du homard au débarquement, au mois de mai 2023, était de 16,31 $/kg. Rien de très étonnant parce que depuis l'an 2000, la moyenne est de 16,39 $/kg.

Précisons que le prix au débarquement est le prix payé aux pêcheurs lorsqu'ils reviennent avec ce qu'ils ont pêché.

« Quand on observe des creux dans le prix au débarquement, on peut s’attendre à ce que le prix à la consommation diminue également. Quand on observe des hausses, on peut s’attendre à ce que les prix au consommateur augmentent aussi », a fait savoir le chercheur.

Actuellement, la moyenne du prix du homard au débarquement tourne autour de 17,60 $/kg. 24 heures précise que c'est normal que le prix du homard soit un peu plus cher au début de la saison.

« En général, autour de la fête des Mères ou après, on va voir chuter les prix, parce que le homard est disponible partout et en grande quantité », explique Jean Côté, directeur scientifique du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie (RPPSG).

Au cours des derniers jours, le prix du homard dans les épiceries a fait sursauter de nombreux Québécois. 24 heures indique qu'il était à 35,25 $/kg chez Metro et à 50,68 $/kg chez IGA.

Heureusement, cette semaine il y a de belles aubaines sur le homard:

- Chez Metro, le kilo de homard vivant est à 17,09 $.

- Chez IGA, le kilo de homard cuit ou vivant est à 17,09$ pour les membres Scène+ et à 21,49 $ pour les clients qui ne sont pas membres.

24 heures indique que les prix risquent de monter si la demande des États-Unis (et de la Chine) gagne en importance.

« C’est vraiment sur ce marché qu’il va y avoir un prix de référence qui va se répercuter sur l’ensemble de la chaîne jusqu’au consommateur », indique Gabriel Bourgault-Faucher.