
Même s'ils font mal à nos portefeuilles, c'est difficile de s'en passer...
Les Canadiens et les Canadiennes ont dû composer avec une augmentation des prix dans les épiceries qui a atteint un sommet inégalé depuis la fin de l’année 2023.
C'est lundi que Statistique Canada a publié la mise à jour de l'indice des prix à la consommation et celle-ci a révélé une augmentation des prix des aliments achetés en magasin de 4,7% entre novembre 2024 et novembre 2025.
La mise à jour a aussi démontré que le prix des aliments achetés en magasin a effectué un bond de 3,4% en octobre seulement.
Selon ce qu'ont indiqué les experts, la hausse de 4,7% devient ainsi la plus forte hausse enregistrée depuis décembre 2023.
Statistique Canada dit croire que l’augmentation des prix des fruits frais (+4,4%), et surtout des baies, ainsi que d’autres préparations alimentaires (+6,6%), seraient à l'origine de l'accélération de la croissance des prix en novembre 2025.
Parmi les facteurs qui ont le plus contribué à l’augmentation globale des prix dans les épiceries d’une année à l’autre, les prix du bœuf frais ou surgelé (+17,7%) et du café (+27,8%) sont pointés du doigt par les experts.
Rappelons que la baisse des stocks de bovins en Amérique du Nord a un impact considérable sur le prix du boeuf, tandis que les mauvaises conditions météorologiques dans les régions cultivatrices ont des conséquences importantes sur le prix du café.
En novembre dernier, l'augmentation des prix dans les épiceries a été de 1,9%. La dernière hausse du genre à avoir été observée avait eu lieu en janvier 2023.

Alors que l'inflation a progressé de 2,2% au Canada en novembre, les experts disent avoir observé que le taux d'inflation a légèrement reculé au Québec, puisqu'il est passé de 3,2% en octobre à 3% en novembre.
Enfin, comme l'a fait remarquer Statistique Canada, le taux d'inflation et les hausses des prix à l'épicerie entraînent aussi des conséquences auprès de l'économie canadienne en général: «La diminution des prix des voyages organisés et de l'hébergement des voyageurs, de même que le ralentissement de la croissance des prix des loyers, a exercé une pression à la baisse sur l'IPC d'ensemble.»
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