Épicerie
Crédit photo: Adobe Stock / Capture d'écran photo Facebook François Legault (Emilie Nadeau)

Voici les produits qui font le plus mal au portefeuille des Québécois à l'épicerie

Pour beaucoup de gens, c'est difficile de s'en passer...

Émilie Plante

Émilie Plante


Malgré un ralentissement relatif de l’inflation globale, l'inflation alimentaire continue d'augmenter au Québec. En novembre, les prix des aliments ont progressé à un rythme qu'on n'avait pas vu depuis deux ans.

Selon les plus récentes données de Statistique Canada, l’inflation alimentaire en magasin a atteint plus de 4 % sur un an, un pourcentage nettement au-dessus du taux d’inflation global de 3 % dans la province. Il s'agit de la hausse la plus marquée depuis décembre 2023.

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Crédit photo: Adobe Stock

Les aliments les plus touchés

La flambée est particulièrement visible dans les rayons des produits consommés quotidiennement. Fortement exposé aux aléas climatiques dans les pays producteurs et aux turbulences commerciales nord-américaines, le café affiche une hausse de près de 28 % en novembre. Même si le Canada n’impose pas de droits de douane sur ce produit, les mesures tarifaires américaines ont eu un effet d’entraînement sur les prix de certains aliments, soutient Statistique Canada.

Le bœuf est aussi durement touché. Les différentes coupes enregistrent des hausses allant bien au-delà de 17 %, conséquence directe de la réduction des cheptels en Amérique du Nord. Longes, côtes, bœuf haché ou à bouillir: rares sont les options épargnées.

Les fruits et légumes participent aussi à cette montée des prix, et tout particulièrement les fruits surgelés, les oranges et les baies. Du côté des légumes, la laitue a connu une hausse spectaculaire de 27%, illustrant à quel point les fluctuations climatiques et logistiques peuvent se répercuter rapidement sur les étalages.

Prudence du côté de la Banque du Canada

La Banque du Canada a récemment annoncé le maintien du taux directeur à 2,25 %, et plusieurs économistes anticipent un statu quo prolongé. La banque centrale reconnaît toutefois ses limites face à l’inflation alimentaire, largement influencée par des facteurs externes sur lesquels la politique monétaire a peu de prise.

Si l’inflation globale semble s’être stabilisée, ce n'est pas le cas du contenu du panier d’épicerie des Québécois.

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