Voici quand le taux directeur pourrait commencer à baisser

Alors que la semaine dernière on apprenait que la Banque du Canada maintenait son taux directeur à 5 %, de nombreux observateurs estiment qu'il va baisser prochainement.

Dans son rapport Perspectives économiques et financières - Mars 2024, le directeur parlementaire du budget a indiqué que l'inflation devrait baisser à 2 % d’ici la fin 2024 et que le taux directeur pourrait commencer à baisser à partir du mois d'avril.

« Avec l’augmentation de l’offre excédentaire dans l’économie et la baisse des prix des produits de base, le DPB prévoit que l’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC) reviendra à sa cible de 2 % d’ici la fin de 2024. L’inflation de l’IPC étant en bonne voie de revenir à sa cible plus tard cette année, nous nous attendons toujours à ce que la Banque du Canada commence à baisser son taux directeur en avril », peut-on lire.

Faut-il s'attendre à une baisse du taux directeur dès la prochaine décision de la Banque du Canada à ce sujet le 10 avril prochain ?

Dans un article de La Presse publié dimanche, on apprend que cela pourrait ne pas être le cas. 

En effet, selon les informations du quotidien, la première baisse du taux directeur pourrait intervenir au mois de juin prochain et serait de 0,25 %.

La Banque du Canada pourrait opérer le même type de baisse lors de chaque décision concernant son taux directeur pour atteindre progressivement 2,5 %.

Toutefois, il ne faut pas forcément prendre ces prévisions concernant la baisse du taux directeur pour argent comptant. « On repousse le début des baisses de taux depuis un an », rappelle Mathieu Lachance, gestionnaire du Fonds canadien d’obligations souveraines à rendement absolu chez Gestion Cristallin.

La Presse souligne qu'en 2024 et 2025, 2,2 millions de prêts hypothécaires vont faire face à un choc des taux d'intérêt. Du moins, c'est ce que prévoit la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). « C’est la première fois en plus de 40 ans que les taux montent à ce niveau aussi rapidement », a précisé Tania Bourassa-Ochoa, spécialiste principale, Recherche sur le logement de la SCHL.