Pierre-Olivier Zappa
Capture vidéo QUB

L'essence n'est pas si chère qu'on le croit, estime Pierre-Olivier Zappa

« C’est moins cher qu’en 2008, si on tient compte de l’inflation »

Émilie Plante

Émilie Plante


Deux mois après avoir publié une chronique dans laquelle il disait avoir troqué la voiture électrique pour un modèle à essence, Pierre-Olivier Zappa constate que son choix soulève encore bien des questions. Le chef d’antenne au TVA 22h et animateur est revenu à la charge ce mercredi, expliquant qu'il avait opté pour un compromis.

Dans son texte d'opinion du 29 juillet, Pierre-Olivier Zappa précise qu'il n'a pas fait le saut vers une voiture 100% à essence, mais qu'il s'est plutôt procuré un véhicule hybride non rechargeable.

« Et vous savez quoi? J’aime ça. La conduite est vive. L’autonomie, rassurante. Et les arrêts à la pompe... moins pénibles que prévu », écrit-il dans sa chronique

Pas pour tout le monde, les voitures électriques

Québec a un objectif ambitieux en matière d’électrification des transports: deux millions de véhicules électriques d’ici 2035. Un chiffre probablement jugé trop élevé par le gouvernement Legault qui a finalement choisi d’intégrer les modèles hybrides non rechargeables aux cibles de ventes.

En entrevue avec Isabelle Perron pour QUB, Pierre-Olivier Zappa explique qu'avec sa chronique du début juin, il souhaitait amorcer une discussion à ce sujet. Est-ce que les cibles gouvernementales sont réalistes?

Pour lui, ce recul du gouvernement démontre que les véhicules électriques ne répondent pas à toutes les réalités. Ni à celles des ménages au budget serré, ni à celles des grands déplacements, ni à celles des routes plus isolées du Québec.

Capture vidéo QUB Pierre-Olivier Zappa en entrevue avec Isabelle Perron
Crédit photo: Capture d'écran QUB

Pas si chère, l'essence

En choisissant un véhicule hybride, Zappa pointe du doigt une contradiction dans le virage électrique.

Dans un monde où tout semble coûter plus cher, l’essence demeure étonnamment stable. À titre d'exemple, il mentionne qu'à 1,60 $ le litre, c'est bien moins qu’en 2008 si l’on tient compte de l’inflation. À l’époque, le carburant se vendait 1,50 $, soit l'équivalent de 2,14 $ aujourd’hui.

C’est moins cher qu’en 2008, si on tient compte de l’inflation (...) Alors non, l’essence n’est pas bon marché. Mais elle n’est pas aussi chère qu’on le croit!
Et elle risque de le rester. Parce que, contrairement à ce qu’on nous répète, la demande mondiale ne ralentit pas. Elle grimpe. L’OPEP prévoit une consommation de 123 millions de barils par jour d’ici 2050. C’est 18% de plus qu’aujourd’hui.

Même s'il a déclaré à Isabelle Perron que « l'avenir est à l'abandon des hydrocarbures », Zappa croit qu'en ce moment, les véhicules à essence demeurent tout de même plus abordables pour la plupart des gens.

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