Mario Dumont n'est plus emballé par son VUS hybride

Mario Dumont a signé une chronique au sujet de «la baisse d’enthousiasme face aux véhicules électriques».

C'est en réaction à un texte publié mardi par Pierre-Oliver Zappa que Mario Dumont a fait part de ses récentes réflexions au sujet des véhicules électriques.

Comme l'a indiqué le populaire animateur, celui-ci se trouve présentement à mi-chemin d’un bail de quatre ans sur un petit VUS hybride branchable.

Mario Dumont ne cache pas que son véhicule actuel lui permet de consommer moins d'essence qu'avant, mais il note que les batteries doivent le forcer à sacrifier beaucoup d'espace cargo.

En ce qui concerne l'économie d'essence, Mario Dumont précise toutefois: «Je mets moins d’essence qu’avant, mais il n’y a aucun scénario où je fais des économies. Au mieux, j’espère m’approcher de rentrer dans mon argent sur la durée du bail, ayant payé au moins 12 000$ de plus qu’un équivalent à essence.»

D'ailleurs, l'animateur a fait remarquer qu'au fil des mois, il en est même venu à consommer plus d'essence: «L’autonomie électrique de ce genre d’hybride tourne autour des 50 kilomètres. Ensuite, le moteur à combustion prend la relève. En gros, il faut recharger presque chaque fois qu’on s’arrête.»

Selon Mario Dumont, il est de plus en plus difficile de trouver des bornes disponibles: «C’est peut-être une mauvaise perception, et je sais que le territoire du Québec est grand, mais j’ai le sentiment qu’on ajoute moins de nouvelles bornes qu’il ne s’en perd à cause des défectuosités. En gros, sur la disponibilité d’une borne pour recharger, on recule.»

L'ancien politicien a aussi dénoncé la perte des subventions, ce qui nuit considérablement à la popularité des véhicules électriques: «Depuis que monsieur Carney a fait sauter la taxe carbone dans les autres provinces, la pression est forte sur François Legault pour imiter cela. Le PQ a déjà promis une baisse des taxes sur l’essence.»

Enfin, Mario Dumont reconnaît dans sa chronique que s'il avait à changer de véhicule dans les semaines à venir, son choix s'arrêterait sur un véhicule à essence: «Si le litre redescendait vers les 1,35$, ne faites même plus le calcul. Dans ce scénario, l’essence se retrouverait au même prix qu’il y a dix ans. Une aubaine incroyable si l’on considère l’inflation depuis ce temps.»