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De plus en plus de personnes âgées de retour au travail
Courtoisie 

De plus en plus de personnes âgées de retour au travail

La pénurie de main-d'oeuvre a créé ce phénomène

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La pénurie de main-d'oeuvre a créé un nouveau phénomène depuis trois ans : le nombre d'employés qui ont plus de 65 ans a grimpé de 12 %, rapporte le Journal de Montréal. 

Ainsi, le nombre de personnes âgées sur le marché de l'emploi est passé de 173 100 en 2019 à 194 100 en juin 2022. 

Leur taux d'emploi reste sensiblement le même qu'avant la pandémie, soit de 11,1 %. 

« Tant que ma santé sera bonne, c’est sûr que je ne resterai pas assis sur une chaise. Assis sur une chaise, tu es porté à penser, parfois tu penses trop pour rien », a expliqué au Journal de Montréal Robert Desjardins, 78 ans, qui travaille comme commis au RONA de Boucherville.

« Quand je rentre le matin et que je mets mon uniforme et ma pin, je suis contente », ajoute Michèle Gagné, 68 ans, qui occupe un emploi de caissière au laboratoire du Jean Coutu de l’arrondissement Loretteville, à Québec.

Ce sont seulement 51 % des gens de 60 à 64 ans qui sont encore sur le marché de l'emploi au Québec, explique au quotidien montréalais l’économiste principal de l’Institut du Québec, Simon Savard. 

« Les femmes, de façon générale, prennent leur retraite plus hâtivement au Québec et l’on a plus d’employés dans le secteur public », constate-t-il. 

Toutefois, étant donné le bas taux de chômage, les travailleurs plus âgés auront l'embarras du choix quant à l'emploi qu'ils désirent occuper. 

« Il y en a beaucoup qui veulent rester actifs, mais différemment que dans une précédente vie parce que l’intérêt de travailler n’est plus le même », ajoute M. Savard.

« Dans bien des cas, ils reviennent sur le marché du travail pour maintenir un niveau de vie », observe de son côté Gisèle Tassé-Goodman, présidente du Réseau FADOQ, en entrevue au Journal de Montréal

« Ils possèdent un savoir-faire et une expérience précieuse pour les entreprises. Parmi les groupes moins représentés sur le marché du travail, ils sont les plus nombreux », croit le ministre du Travail Jean Boulet, en entrevue au Journal de Montréal. « Leur retour et leur maintien en emploi constituent des solutions importantes pour combattre la pénurie de main-d’œuvre ».

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