On sait maintenant à quoi va ressembler votre augmentation salariale en 2024
Les employés de certains secteurs risquent d'avoir de plus fortes augmentations.
Mon Fric
Alors que l'inflation continue de frapper de plein fouet plusieurs ménages, une pointe d'espoir à l'horizon avec des augmentations salariales cette année, rapporte TVA Nouvelles.
De passage à l'émission Québec Matin, la présidente du Réseau Annie RH, Annie Boilard, a estimé que l'augmentation des salaires variera entre 3 % et 3,7 % pour 2024.
Les employés des assurances bancaires, des finances, des transports, de l'entreposage et des arts risquent d'avoir droit à des augmentations encore plus importantes. « Ces entreprises prévoient augmenter leurs salaires plus que la moyenne, ils seront plus généreux avec près de 4 % pour l’année 2024 », avance Mme Boilard en entrevue à Québec Matin.
Mme Boilard observe que « les employés non syndiqués obtiennent de meilleures augmentations salariales, en période inflationniste, contrairement aux employés syndiqués ».
Rappelons que les employés syndiqués sont assujettis à des conventions collectives qui sont prévues plusieurs années à l'avance. « Les chiffres sont clés, non re discutables par la suite », ajoute-t-elle.
Quant aux employés non syndiqués, ils ont de leur côté « plus de flexibilité pour aller cogner à la porte du patron et demander une augmentation salariale », poursuit-elle.
Ces hausses de salaires risquent de soulager certains ménages, aux prises avec l'inflation et des taux d'intérêt élevés.
Mais parallèlement, les dépenses dans plusieurs sphères de leur budget risquent également d'augmenter.
Quant aux taux d'intérêt, ils risquent probablement de connaître une baisse progressive en 2024. Or, ceux et celles qui espèrent un niveau comme celui de la pandémie vont sûrement être déçus.
Rappelons que, le 6 décembre dernier, la Banque du Canada a annoncé qu'elle maintenait son taux directeur à 5 %, soulageant bien des gens qui craignaient une nouvelle hausse. Depuis mars 2022, la banque centrale a fait plusieurs hausses succinctes de son taux, le faisant passer de son nouveau plancher de 0,25 % à 5 % en l'espace d'un an et demi environ.
